
Cinq mois après son triomphe à Augusta, Rory McIlroy n’est toujours pas redescendu de son nuage quand il évoque en conférence de presse ce succès tant attendu et qui a fait de lui un golfeur plus vraiment comme les autres.
Invité en conférence de presse en amont du Tour Championship, dernière étape des Playoffs de la FedEx Cup, Rory McIlroy est venu à parler – une fois encore – du Masters 2025 et de sa victoire historique qui a lui a permis de boucler son Grand Chelem en carrière.
Là, il a été question notamment de ces drapeaux jaunes arborant le célèbre logo du Masters. Il en avait une bonne vingtaine en sa possession dans le players lounge de l’East Lake Golf Club d’Atlanta, hôte de ce dernier tournoi regroupant les 30 meilleurs joueurs de la saison du PGA Tour. Le Nord-Irlandais a souligné qu’il ne se lassait jamais de les signer, pour des fans, des associations de bienfaisances ou pour des amis…
Je ne me lasserai jamais de les signer. J’ai attendu 17 ans pour signer ce drapeau. Ce n’est pas maintenant que je vais me plaindre.
Rory McIlroy
« Combien de drapeaux j’ai signé depuis ma victoire en avril ? s’est-il demandé. Beaucoup. En fait, je n’en ai aucune idée. Mais il y en a beaucoup. Je sais qu’il leur en restait 1 100 en stock à la fin de la semaine (à Augusta), et on les a tous pris. Je ne me lasserai jamais de les signer. J’ai attendu 17 ans pour signer ce drapeau. Ce n’est pas maintenant que je vais me plaindre. »
Toujours sur le même sujet du Masters et de la magie qui continue d’opérer sur lui visiblement, Rory McIlroy a déclaré avoir déjà prévu deux voyages avec des amis pour aller fouler l’Augusta National ainsi qu’un autre avec son père, Gerry.
J’ai toujours pensé que si je gagnais le Masters un jour, je ne l’enlèverais jamais. Et ce n’est pourtant pas le cas.
Rory McIlroy au sujet de la veste verte
Intarissable sur le sujet, le Britannique a d’ailleurs offert à son assistance une petite anecdote croustillante durant cette même conférence de presse. Elle avait pour sujet la fameuse veste verte remise au vainqueur. L’actuel n°2 mondial a ainsi avoué qu’il n’avait pas enlevé cette veste le jour de sa victoire avant 3h30 du matin, n’ayant en fin de compte réussi à dormir que trois heures environ.
« Quand je me suis réveillé, je me suis demandé si tout cela était arrivé, souffle-t-il. Et quand vous voyez la veste verte posée sur une chaise dans votre chambre, vous devez vous rendre çà l’évidence. Oui, c’est bien arrivé ! J’hésite à la porter. Ce n’est pas comme si je la portais souvent. Je l’ai accrochée dans mon armoire, à un endroit où je peux la voir tous les jours. J’ai toujours pensé que si je gagnais le Masters un jour, je ne l’enlèverais jamais. Et ce n’est pourtant pas le cas. Je ne l’ai pas portée autant que je le pensais. »
Photo : Masters Tournament