
Paul Azinger a dénoncé le choix de Bethpage Black pour la Ryder Cup 2025, pointant un désavantage pour les Américains et une foule imprévisible.
L’ancien capitaine américain s’est montré très critique envers le choix du parcours de Bethpage Black pour accueillir la Ryder Cup 2025.
Dans une interview pour le podcast Straight Facts Homie!, il a exprimé son aversion pour ce parcours : « Je ne le supportais pas, j’ai joué mes deux tours et j’étais à +18 à l’U.S. Open. »
Keegan va devoir envoyer ces gars en mission, et vite, pour qu’ils trouvent comment tomber amoureux de Bethpage Black.
Paul Azinger
Paul Azinger estime que les joueurs américains « n’aiment pas » et « ne connaissent pas » ce parcours, ce qui réduit l’avantage du pays hôte.
« Je pense que l’une des plus grandes erreurs que l’équipe américaine de la Ryder Cup, ou la PGA of America, semble toujours commettre, c’est de choisir des parcours que nous ne connaissons pas, poursuit-il. Je pense que Keegan va devoir envoyer ces gars en mission, et vite, pour qu’ils trouvent comment tomber amoureux de Bethpage Black. Je te garantis qu’eux non plus, ils ne l’aiment pas. Toi et moi, on ne l’aime pas. Eux, ils ne l’aiment pas. L’Europe se moque du parcours. Mais nos gars, peut-être pas. »
Un public qui pourrait retourner sa veste
L’ex-capitaine déplore également qu’aucun contrôle sur la préparation du parcours ne soit laissé à l’équipe américaine, limite stratégique importante comparée aux Européens. « Je suis le premier capitaine américain à avoir voulu contrôler le parcours d’une manière ou d’une autre, et je ne sais pas s’ils ont perdu cette opportunité ou cette capacité aujourd’hui, mais j’ai l’impression qu’ils ont peut-être complètement abandonné cette idée. Je trouvais cela amusant. C’est un autre aspect du rôle de capitaine. Soyons réalistes, en Italie, vous voulez me faire croire qu’ils n’ont pas contrôlé le parcours ? »
Pau Azinger va plus loin en prévenant que le public pourrait rapidement se retourner contre son équipe. « Même les spectateurs, si les Américains commencent mal, ils peuvent devenir instables, ajoute le vainqueur du 12 tournois du PGA Tour dont le PGA Championship en 1993. C’est pour cela que j’ai dit à Keegan Bradley qu’il devait absolument gagner le soutien du public. »
Photo : PGA of America / Gary W. Kellner