
A trois reprises deuxième de l’U.S. Open, dont une fois à Oakmont en 1994 – battu en play-off par Ernie Els – l’Ecossais Colin Montgomerie regrette que l’USGA ait décidé de couper le rough du parcours hôte de la 125e édition…
L’U.S. Open, il connait. Plutôt douloureusement d’ailleurs. Colin Montgomerie, 62 ans le 23 juin prochain, a en effet fini à trois reprises deuxième de ce tournoi Majeur. En 1997 au Congressionnal, en 2006 à Winged Foot mais aussi, avant cela, en 1994 à… Oakmont.
L’Ecossais y avait été battu en play-off par le Sud-Africain Ernie Els (l’Américain Loren Roberts était également dans ce play-off à trois) après avoir fini à -5 et rendu quatre cartes de 71, 65, 73 et 70. Présent à la fin du mois de mai au PGA Senior Championship, le Britannique avait regretté le choix de l’USGA (United States Golf Association) de réduire le rough d’Oakmont à seulement 15 centimètres…
J’ai toujours pensé que là-bas, même en finissant dans le par total, on n’était pas loin de soulever le trophée !
Colin Montgomerie
« J’ai été déçu que l’USGA ait dû couper un peu le rough parce qu’il était trop sévère, a-t-il souligné. La balle de golf avec laquelle nous jouions il y a 30 ans volait dans tous les sens. Elle était molle, et elle était 20 mètres plus court que celle d’aujourd’hui. Quand vous regardez la technologie des clubs de golf, des drivers, des fers, des putters, le golf aujourd’hui n’est plus le même. »
« Avec tout ça, vous ne devriez manquer aucun fairway, sauf en cas de vent violent », s’est-il adressé aux joueurs qui vont affronter le par 70 de l’Oakmont Country Club, jugé comme le plus dur des Etats-Unis.
Mais malgré cette « orgie » de technologie, Monty demeure prudent quand on lui demande un pronostic sur ce 125e U.S. Open de l’histoire. « Je ne pense pas que quelqu’un parvienne à dix sous le par après quatre tours, conclut-il. J’ai toujours pensé que là-bas, même en finissant dans le par total, on n’était pas loin de soulever le trophée ! »
Photo : Octavio Passos / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP