
Pur produit du PGA Tour, passé pro en 2019 après des études à l’université de Nevada-Las Vegas, l’Anglais Harry Hall, 28 ans, pourrait être la surprise des six picks que Luke Donald annoncera le 1er septembre.
L.V.
« Je sais qu’on dit qu’Harry (Hall) est à l’extérieur et qu’il ne fait pas partie du « boys club ». C’est n’importe quoi. Je peux vous assurer que Luke (Donald) a été en contact régulier avec Harry et qu’il le pousse, comme tous les joueurs. S’il peut faire une bonne semaine cette semaine (au Tour Championship) et peut-être même la semaine prochaine, on ne sait jamais. »
Paul McGinley, le Conseiller en stratégie de Luke Donald au sein de l’équipe européenne de Ryder Cup, ancien capitaine lui-même lors de la victoire en 2014 à Gleneagles (Ecosse), a été très clair au micro de Sky Sports. Pour l’Irlandais, Harry Hall est plus qu’une option dans l’optique du duel Etats-Unis-Europe programmé du 26 au 28 septembre à Bethpage Black (New York).
Des apparitions très rares sur le DP World Tour
26e de la FedEx Cup, présent cette semaine à Atlanta pour le Tour Championship, Harry Hall, 28 ans, est en train de réaliser l’une de ses plus solides saisons sur le PGA Tour. En 24 tournois joués cette année, il a ainsi franchi le cut à 21 reprises. Il est parvenu à signer cinq top 10 dont une 6e place au BMW Championship, deuxième étape des Playoffs de la FedEx Cup. Présent sur deux des quatre Majeurs entre avril et juillet, l’Anglais a fini 19e au PGA Championship puis 28e à The Open, du côté de Portrush.
17e de l’European ranking, ses apparitions sur le DP World Tour demeurent en revanche très rares. Depuis 2019, il n’a ainsi disputé que 13 tournois dont 6 seulement au calendrier propre du Tour européen. Vainqueur en 2024 du ISCO Championship, épreuve co-sanctionnée avec le PGA Tour, Harry Hall avait pris part au British Masters en 2024 (12e) avant d’enchaîner avec l’Irish Open (cut) et le BMW PGA Championship, à Wentworth (18e).
Au départ de l’Omega European Masters ?
En 2025, il n’a joué que le Genesis Scottish Open (17e), un des cinq Rolex Series du DP World Tour, le seul co-sanctionné avec le PGA Tour. A ce titre, il ne serait pas étonnant, sous l’impulsion de ce même Luke Donald, de voir son compatriote dans le champ de l’Omega European Masters, ultime test avant l’annonce des six picks.
Sa très belle dynamique actuelle pourrait donc faire pencher la balance en sa faveur même si l’homme à la casquette n’a aucune expérience de la Ryder Cup. Et pour cause. Mais sa connaissance du PGA Tour et de son public, parfois sanguin, est incontestablement un sérieux atout.
Photo : Kevin C. Cox / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP