
Pour la deuxième fois en trois semaines, Martin Couvra a hérité d’un très gros poisson pour les deux premiers tours du FedEx Open de France : Brooks Koepka.
N.C., à St-Nom-la-Bretèche
C’est une règle plus ou moins informelle du Tour : plus on joue bien, plus on joue avec les meilleurs. En effet, les tee times n’ont rien d’un tirage au sort. Les organisateurs regroupent les têtes d’affiche dans certaines parties, aussi bien pour le plaisir des spectateurs que pour celui des téléspectateurs.
Martin Couvra est de plus en plus sollicité par les organisateurs pour figurer dans les parties de stars. C’est une nouvelle fois le cas cette semaine à St-Nom-la-Bretèche où il joue ses deux premiers tours avec l’Anglais John Parry et l’Américain Brooks Koepka. Le jeune Tricolore, 20 ans, avait déjà partagé il y a quinze jours les deux premiers tours de l’Amgen Irish Open avec le quintuple vainqueur en Majeur.
« C’est agréable de jouer avec un joueur qui a cinq Majeurs à son palmarès, note l’actuel 10e à la Race to Dubaï. Dans la partie, il reste concentré, mais on parvient à discuter aussi. Il n’y a pas de problème, il répond quand on lui pose une question. Il est très gentil. Je m’intéresse aussi de mon côté, on parle de choses et d’autres. Ce n’est pas n’importe qui. »
Si le joueur du LIV Golf a signé un 69 (-2) après un double au 9 (son dernier trou) plus qu’évitable, Martin Couvra a, quant à lui, rendu un 71 (par), manquant deux belles occasions de birdies en fin de partie.
Je sais que jouer avec ces gars-là, ça me fait gagner énormément de temps
Collin Morikawa, Ludvig Äberg, Shane Lowry… Le vainqueur du dernier Turkish Airlines Open a récemment multiplié les 18 trous avec les grands noms de ce sport. « On s’y habitue un petit peu. Mais ça ne change pas grand-chose en soi. Il faut essayer de faire un peu abstraction de tout ça, car cela peut devenir aussi un frein. »
Forcément, cela peut amener une certaine forme de pression, notamment avec un public beaucoup plus présent pour ce genre de groupes. Mais c’est également une grande source d’apprentissage. « C’est un frein si on le prend de la mauvaise manière, mais c’est forcément beaucoup plus bénéfique qu’autre chose. Je sais que jouer avec ces gars-là, ça me fait gagner énormément de temps. On en profite. »
©Golf Planète/Nathan Cardet