 
					Après avoir revu son dossier de candidature et ouvert le dialogue avec le remplaçant de Peter Dawson à la tête de l’OWGR, le LIV semble s’apprêter à corriger les carences qui ont privé ses joueurs de points mondiaux – à l’image de Jon Rahm, 71e mondial – et de Majeurs.
Après la soumission d’une nouvelle candidature à l’Official World Golf Ranking (OWGR) en juin dernier, le LIV Golf est selon Flushing It sur le point de lancer de vrais changements dans sa quête de reconnaissance mondiale.
Le LIV s’apprêterait en effet à doubler le nombre de places qualificatives par le classement de l’International Series de l’Asian Tour, les deux joueurs les mieux classés n’étant pas déjà sous contrat obtenant leur carte pour la saison 2026 (contre un seul actuellement). Et aussi, toujours d’après cet analyste réputé et souvent fiable du monde du golf qui entretient des liens étroits avec le circuit financé par le fonds d’investissement public saoudien (PIF), à proposer deux places supplémentaires via le LIV Golf Promotions Event.
 
Au grand dam de Peter Dawson
Les ambitions du circuit financé par l’Arabie saoudite se sont heurtées depuis ses débuts à l’opacité du système de qualification : c’était l’absence d’une vraie voie de promotion ouverte à tous qui lui a valu, en 2023, un rejet unanime de sa demande d’intégration dans le classement officiel.
Président sortant du comité OWGR, Peter Dawson a expliqué récemment qu’il ne pouvait pas répondre favorablement à la demande du LIV.
« Il est évident que les joueurs sur le LIV sont suffisamment bons pour être classés, puisqu’ils l’étaient avant. Mais l’OWGR doit s’assurer que tous les joueurs présents dans le système sont classés équitablement. Certains aspects du format de LIV rendaient cela impossible. À mon avis, l’OWGR a pris la seule décision possible à l’époque », a-t-il expliqué au Global Golf Post.
Je ne comprends pas pourquoi le PIF et l’Arabie Saoudite insistent autant.
Peter Dawson
L’ancien Secrétaire et directeur général du Royal and Ancient Golf Club of St Andrews a également affirmé demeurer sceptique sur l’évolution du LIV : « Je souhaite que toutes les initiatives liées au golf soient couronnées de succès, mais je ne pense pas que la LIV ait été une réussite, à aucun égard. Oui, quelques joueurs ont gagné énormément d’argent, mais la formule des équipes ne résonne pas assez avec les spectateurs. Je ne comprends pas pourquoi le PIF et l’Arabie Saoudite insistent autant, a-t-il ajouté. Ils font des choses formidables pour le golf féminin avec la PIF Global Series et ils ont des projets formidables en Arabie saoudite pour développer le golf auprès de leur population et pour le tourisme. Ces initiatives méritent nos applaudissements, mais le LIV semble faire figure d’intrus. »
Mais la donne a changé. Le leadership s’est renouvelé des deux côtés et Scott O’Neil, le nouveau PDG du LIV, dialogue activement avec Trevor Immelman, devenu président de l’OWGR, depuis le dernier Masters. Cela expliquerait pourquoi le LIV continue de miser sur l’avenir…
Photo : Pedro Salado/LIV Golf
 
								



 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							
 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							
 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							
 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							
 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							 
							
							



 
						
 
							