Le château de la Bretesche reste droit et calme, au bord de l’eau qui le berce. Il en aurait des histoires à raconter : forteresse moyenâgeuse, il a été cent fois détruit, cent fois reconstruit. Aujourd’hui, les joutes qu’il observe discrètement sont les paisibles parties de golf disputées sur un parcours signé en 1967 par Henry Cotton.

Commençons par le golf : ou plutôt les golfs puisqu’aux 18 trous dessinés par le triple vainqueur de l’Open, il convient d’ajouter un petit compact de 9 trous. Pas très long (6 015 mètres), le parcours principal est le prototype du golf inland, où les trous sont souvent nichés, comme cachés, au creux d’une forêt aux essences d’arbres très diverses. Ne manquez pas d’arrêter le green-keeper qui vous racontera leurs histoires avec amour et partage. L’entretien est assuré toute l’année par une dizaine de jardiniers qui ont planté quelque 2 000 arbres ces dernières années : on y remarque des saules rouges, des chênes cyris ou des liquidambars jaunes et rouge

Fabrice Gicquiaud, tombé à 12 ans dans ce gentil chaudron, dirige le golf depuis 20 ans, après un tour de formation dans des golfs de la région parisienne. Il fait partie de la famille et sait recevoir avec discrétion et efficacité.

Fabrice Gicquiaud attend les golfeurs avec sourire et connaissance.
À noter que le parcours a été entièrement drainé selon les vœux d’Alain Bessé qui voulait « jouer en chaussons en hiver ».
Le pro Thierry Mathon, ancien joueur du circuit européen, organise des stages d’initiation et de perfectionnement tout le long de l’année.
Une table gastronomique
Le Domaine de la Bretesche, c’est aussi un Relais&Châteaux, doté d’un hôtel de 36 chambres et suites de caractère, d’un spa, de piscines intérieure et extérieure ainsi que d’une table gastronomique. Le tout sous la houlette de Pierre Sancho, à l’oeil prévenant, toujours heureux de répondre à vos attentes.

Mais pour l’hébergement, il est aussi possible de réserver un des 17 cottages, plus anglais qu’anglais, lovés dans la forêt à proximité du golf et totalement équipés. Et que nous recommandons particulièrement : le charme de ces lieux de retraite calmera les plus stressés.
Quant au restaurant gastronomique Le Montaigu, il est dirigé par Frédéric Murati, formidablement assisté par Carlos Clari. Le chef aime le mélange terre/mer, genre homard aux ravioles de navet ou sole farcie au foie gras. Le premier menu est à 65 euros. Vue comprise sur l’étang aux eaux profondes et sur le château couvert d’Histoire.

Quant au spa où Anne-Charlotte vous accueillera, il dispose d’une piscine intérieure très pratique pour regagner sa chambre en peignoir et d’une salle d’exercice bien équipée. Un sauna est aussi disponible pour les hôtes. À souligner la nouvelle marque bio et végan de soins et cosmétiques Biovive, par Cinq Mondes.
Dernier équipement mis en place : le Lavoir, en granit breton et ardoises d’Angers, sert de lieu de réunion pour séminaires d’entreprises et concerts musicaux.
Le tarif des greens fees, selon la saison, se situe entre 37 et 89 euros (-20% pour les clients de l’hôtel). Il faut signaler qu’en semaine, une formule green-fee + déjeuner est proposée à partir de 55 euros. Outre le golf, il est possible de faire de nombreuses randonnées à pied ou en vélo dans le Domaine.
Un séjour au domaine de la Bretesche restera parmi vos plus beaux souvenirs : un souffle d’excellence française avec un soupçon de parfum britannique.
La réservation se fait au 02 51 76 86 96 ou sur le site www.bretesche.com











