
À l’approche de The Open au Royal Portrush, le Scottish Open est plus qu’une ultime répétition. Co-sanctionné par le PGA Tour et le DP World Tour, ce rendez-vous offre chaque année du très grand spectacle.
Le plateau du “Scottish” est un véritable concentré du golf mondial et le tenant du titre Robert MacIntyre (photo), dont on se souvient de l’émouvante victoire l’an dernier, après avoir été battu d’un rien l’année précédente par un Rory McIloy survolté, aura fort à faire.
L’Écossais est de retour chez lui après un fantastique US Open le mois dernier. Peu à peu son envergure grandit à tel point que certains voient en lui un futur vainqueur de Majeur.
Mais pour doubler la mise au Renaissance Club, le gaucher devra prendre le meilleur sur huit des dix meilleurs joueurs du classement mondial. Rien que ça.
L’élite mondiale
Scottie Scheffler, vainqueur du PGA Championship, Rory McIlroy, vainqueur du Masters, et Xander Schauffele, champion en titre de The Open ne seront pas les seuls à lorgner sur le deuxième Rolex Series de la saison.
Justin Thomas et Collin Morikawa ainsi que les stars européennes de la Ryder Cup Sepp Straka et Viktor Hovland complètent le top 10 mondial au départ du tournoi.
Fleetwood pour oublier
Outre McIlroy, auteur d’un dernier coup ébouriffant en 2023 pour coiffer sur le poteau Robert MacIntyre. (voir la vidéo ici), les chances européennes seront défendues par Ludvig Åberg ou Tommy Fleetwood.
L’Anglais tentera de tourner la page de sa récente désillusion au Travelers Championship. Après plus de 40 top 10 sur le PGA Tour, Fleetwood n’a toujours pas accroché de succès sur le circuit américain.
Deuxième l’an dernier, Adam Scott a également affiché de bonnes dispositions à Oakmont il y a un mois lors de l’US Open et aura certainement son mot à dire.
Des vainqueurs de majeurs à la pelle
Il fait partie des neuf autres vainqueurs de Majeurs en lice, aux côtés de l’ancien capitaine européen du récent vainqueur de l’US Open chez les plus de 50 ans, Padraig Harrington, de Wyndham Clark, de Matt Fitzpatrick, de Brian Harman, de Francesco Molinari, de Justin Rose, de Danny Willett et de Gary Woodland.
Parmi les vainqueurs des Rolex Series, on compte Ryan Fox, double vainqueur du PGA Tour cette saison, Aaron Rai, vainqueur du Scottish Open 2020, Nicolai Hojgaard ou encore le Français Victor Perez, qui jouera presque à domicile puisqu’il fut un temps membre du Renaissance Club avant d’immigrer aux États-Unis.
Un tournoi qui réussit aux Français
Chez les Français, Matthieu Pavon fait son retour à la compétition après une coupure de deux semaines. On suivra aussi Antoine Rozner dont la dernière apparition en Europe (géographique) remonte à octobre 2024 (Andalucia Masters) et le brillant vainqueur de l’Open d’Italie Adrien Saddier.
Rappelons que deux tricolores figurent au palmarès de l’Open d’Écosse. Thomas Levet en 2004 et Grégory Havret en 2007. C’était sur le parcours du Loch Lomond Golf Club. On se souvient aussi des belles performance de Benjamin Hébert en 2019 et de Romain Langasque l’an passé.
Les joueurs du DP World Tour auront tous à cœur de défendre leurs chances mais plus particulièrement les Écossais Connor Syme et Calum Hill, tous deux vainqueurs de tournois en 2025. Sans oublier leur compatriote Ewen Ferguson qui figure dans le top 40 de la Race to Dubai.
Beaucoup de points à marquer sur tous les tableaux !
De nombreux points pour la Race to Dubai, la FedEx Cup et la Ryder Cup, font de cette semaine une occasion idéale de se faire remarquer.
Outre les 9 millions de dollars de dotation, il y a 8000 points à la Race et 2000 points Ryder Cup ainsi que 500 points FedEx à se partager !
Un mot sur le parcours pour conclure. Le Renaissance Club accueille le tournoi pour la 7e année consécutive. Il est situé non loin de North Berwick, à proximité de Muirfield et de nombreux autres parcours de l’East Lothian.
C’est un pur links par 71, de 6 700 mètres conçu par Tom Doak. Le rough y est épais et il offre des vues imprenables sur l’estuaire du Firth of Forth.
© Luke Walker / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP