
À moins d’une semaine de la Ryder Cup, Rory McIlroy a décidé de lancer les hostilités verbales dans une interview publiée dans The Guardian.
Visiblement le Nord-Irlandais Rory McIlroy n’a pas oublié les incidents de la dernière édition de la Ryder Cup où il fut au coeur d’une prise de bec mémorable après que, selon lui, les Américains aient dépassé les bornes…
Un contentieux avec DeChambeau
Alors cette fois, c’est lui qui a allumé les premiers foyers en réagissant aux déclarations de Bryson DeChambeau qui avait promis de « chuchoter à l’oreille » de Rory pour le déconcentrer.
Il est inévitable que quelque chose se produise
Rory McIlroy
Sa réponse est cinglante : selon lui, l’Américain ne cherche qu’à attirer l’attention, ajoutant qu’il est incapable de faire parler de lui autrement qu’en mentionnant des stars comme lui ou Scottie Scheffler ! Rien que ça !
Persuadé qu’il y aura une embrouille !
Cette sortie musclée relance immédiatement la rivalité entre les deux camps. McIlroy, figure de proue de l’équipe européenne, n’a pas seulement répondu à DeChambeau : il a allumé les premières mèches d’une confrontation verbale qui risque d’enflammer l’atmosphère avant même le début des hostilités sportives.
En effet, le numéro 2 mondial ne s’arrête pas là. Dans une autre déclaration, il prévient qu’un incident est quasiment « inévitable » lors de l’édition de Bethpage, à New York.
La pression des spectateurs, la tension accumulée pendant plusieurs jours et l’intensité de l’événement constituent, selon lui, un cocktail explosif.
« Il est inévitable que quelque chose se produise. Cela pourrait ne pas me concerner directement, mais à un moment ou un autre, la situation débordera », a-t-il expliqué.
Incandescent
Avec ces propos, Rory McIlroy a sans doute voulu galvaniser son équipe et préparer le terrain psychologique. Mais une chose est sûre : en s’attaquant frontalement à DeChambeau et en évoquant un climat électrique à venir, il a déjà mis le feu aux poudres.
Photo : Vaughn Ridley / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP