Bryson DeChambeau ne tapera pas le premier coup officiel de la Ryder Cup 2025, mais il s’apprête à enflammer le public présent à Bethpage Black jusque dans l’ouverture du tournoi.
Vendredi, ce sont les Européens qui auront l’honneur et taperont le coup d’envoi à la Ryder Cup de Bethpage.
Mais tous les regards resteront braqués sur Bryson DeChambeau, qui pourrait marquer la journée d’une frappe spectaculaire sur le premier trou — lui qui avait déjà drivé le green du 1 en simple en 2021. Surtout si comme le veut la rumeur, le président Donald Trump l’accompagne au départ, décuplant l’ambiance dans les tribunes.
Justin Thomas and Bryson DeChambeau trying to drive the green on the first hole.
— Golf Digest (@GolfDigest) September 23, 2025
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Peu d’élus et peu de candidats
Bryson DeChambeau s’est abondamment entraîné à ce coup risqué, confiant que « ce trou est définitivement atteignable, surtout si le vent est favorable. »
Il est l’un des joueurs qui frappent le plus fort, avec Rory McIlroy, donc ce n’est pas surprenant qu’ils tentent de driver le green.
Mais tous les joueurs ne devraient pas viser le green sur ce par 4 de 363 mètres en dogleg prononcé – 334 en ligne droite. En fait, il y a de fortes chances que cela n’arrive qu’une ou deux fois au cours des trois jours de compétition.
Le rough n’est pas si haut que ça, ce qui ne vous incite pas forcément à viser le fairway.
Jon Rahm
Jon Rahm , qui sera associé à Tyrrell Hatton face à Bryson DeChambeau et Justin Thomas dans le premier match et tapera sans doute le coup d’ouverture, sait que le driver est le club à utiliser depuis le départ. Il s’agit simplement de choisir la bonne ligne en fonction des conditions.
« Avec le vent dans le dos — peut-être pas le matin, mais s’il souffle directement dans cette direction, on peut se mettre très près. Le rough n’est pas si haut que ça, ce qui ne vous incite pas forcément à viser le fairway, a-t-il expliqué. Vous pouvez donc vous permettre de rater le fairway, être très proche du green et avoir de bonnes chances de la mettre près. Si c’est contre le vent, c’est un driver dans tous les cas, et avec le vent dans le dos, ce sera très probablement un driver. »
Un coup symbolique, pas anodin
Même si DeChambeau ne donnera pas le coup d’envoi, sa présence sur le premier tee reste cruciale, autant pour stimuler l’équipe américaine que pour galvaniser la foule.
« Nous voulons qu’il fasse ce qu’il sait faire, et aujourd’hui, il a envoyé une balle juste devant le green, a déclaré Keegan Bradley, qui a fait de lui son « facteur X ». Bryson s’épanouit dans ce genre d’atmosphère. Pour ma part, quand je me rendais sur ces premiers départs, j’étais très nerveux et je ne savais pas à quoi m’attendre. Je vois Bryson et je le vois marcher en savourant le moment et en savourant la chance d’être là et de frapper ce coup. »
Photo : Michael Reaves/PGA of America
