Patrick Reed a évoqué les répercussions sur sa famille et sa carrière de sa réputation de « bad boy », qu’il juge infondée, tout en affirmant son ambition de disputer la Ryder Cup en 2027.
Patrick Reed reste l’un des personnages les plus controversés du golf moderne. Vainqueur du Masters 2018 et triple participant à la Ryder Cup, il traîne depuis plus d’une décennie une image qui selon lui ne reflète en rien sa personnalité.
Celui que certains médias avaient surnommé « le joueur le plus détesté du golf » continue aujourd’hui encore d’en subir les conséquences – jusque dans sa vie de famille.
Mes enfants ont été harcelés à l’école, et ça c’est inacceptable.
Patrick Reed
Après son deuxième tour réussi à l’International Series Philippines, le Texan s’est confié sur la douleur provoquée par cette réputation.
« Ils racontent beaucoup de choses, mais tout cela est faux », a-t-il déclaré à l’AFP à propos des allégations récurrentes selon lesquelles il aurait triché sur le PGA Tour comme sur le DP World Tour, ou adopté un comportement antisportif. Mes enfants ont été harcelés à l’école, et ça c’est inacceptable. » Le joueur du LIV Golf ne comprend pas pourquoi ils devraient être « mêlés à ça ».
Une relation compliquée avec la presse
Patrick Reed rappelle aussi le poids d’une exposition médiatique disproportionnée : « La manière dont je suis présenté dans les médias ne correspond pas à la réalité, poursuit-il. Tous ceux avec lesquels je dispute un pro-am ou que je rencontre me disent : « Tu n’as rien à voir avec l’image que les médias donnent de toi ». »
Son image publique n’avait pas été améliorée par son engagement dans le LIV Golf , ni sa décision de poursuivre en justice des médias dont Golf Channel et son commentateur Brandel Chamblee. Des procès en diffamation finalement rejetés par les tribunaux américains.
J’ai vraiment l’impression que j’aurais pu être un atout considérable pour l’équipe.
Patrick Reed
Pourtant, force est de constater à nouveau cette semaine que Patrick Reed est populaire auprès du public asiatique – loin des États-Unis.
À 35 ans, il ne cache pas sa déception d’avoir manqué la Ryder Cup 2025 : « Cela fait vraiment mal et j’ai vraiment l’impression que j’aurais pu être un atout considérable pour l’équipe, surtout à un endroit où j’ai déjà gagné auparavant », a-t-il confié, avant d’ajouter qu’il espère encore être de l’aventure à Adare Manor en 2027.
Photo : Graham Uden / Asian Tour












