La vie rêvée de joueur professionnel de golf peut parfois s’avérer plus complexe qu’on ne pourrait l’imaginer. Entre voyages incessants et éloignement, la gestion d’une saison peut vite devenir un casse-tête. Le vainqueur de l’Open de France, Michael Kim en a témoigné sur ses réseaux sociaux.
Voyager est parfois un cauchemar. Il faut d’abord faire ses valises, puis affronter les embouteillages pour se rendre à l’aéroport, traîner ses bagages jusqu’à la porte d’embarquement et trouver une place dans un terminal bondé avec son petit sandwich peu goûtu acheté en trois minutes chrono au stand du coin. Une fois enfin installé dans l’avion, c’est l’inconfort : vous avez mal au dos, un bébé qui pleure est assis juste derrière vous… Ca y est vous êtes dans l’ambiance ?
Une concession acceptable pour le commun des mortels qui ne voyage qu’une poignée de fois par an. Mais pour les joueurs de golfs professionnels, ceci ressemble à une journée type au travail… surtout après le témoignage sur le réseau social X du vainqueur de l’Open de France, l’Américain Michael Kim après une année 2025 bien remplie.
My 2025 golf tournament travel:
— Michael S. Kim (@Mike_kim714) December 8, 2025
68k+ miles (not including layovers and separate sponsor outings)
33 tournaments
8 countries
16 states
250+ days on the road pic.twitter.com/St81nozEKN
Les réseaux comme passe-temps
« Mes déplacements pour les tournois de golf en 2025 », écrit Kim. « Plus de 68 000 miles, (soit 110 000 km) sans compter les escales et les sorties avec les sponsors) 33 tournois 8 pays 16 États Plus de 250 jours sur la route. » Il ajoute même qu’il y avait eu entre 10 et 15 sessions de questions-réponses dans les aéroports au cours de l’année civile en raison de retards de vols, sur son compte X toujours.
Kim voyage probablement mieux que la plupart des voyageurs lambdas (la classe éco n’existe pas pour ce genre de joueurs), mais il s’est mué en prescripteur de conseils et autres astuces tirées de son expérience : « Un masque pour les yeux et des écouteurs confortables sont indispensables. J’aime prendre le premier vol, il y a moins de retards et je peux dormir plus facilement dans l’avion. »
« J’ai grandi sur la côte ouest, donc j’aime tous les tournois de la côte ouest », a ajouté Kim. « Et j’aime avoir un programme chargé, car je joue mieux lors de mon deuxième, troisième et quatrième tournoi consécutifs. »
Un commentaire sous sa publication demandait enfin si Kim disposait de son propre avion pour effectuer ces trajets, ce à quoi le vainqueur sur le PGA Tour a répondu dans une boutade : « Vous me faites un prêt ? »
Photo : Mike Ehrmann / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)











