
La méthode de lecture des pentes AimPoint a encore fait parler d’elle à l’Irish Open, avec un adepte qui, après avoir rendu une carte canon la veille, a encore défrayé la chronique en passant une plombe à préparer un putt avec son caddie… pour finalement le rater !
« Pendant quelques instants, j’ai vraiment eu l’impression de jouer sur PlayStation », avait confié Angel Hidalgo après avoir signé une incroyable carte de 63 (-9) lors du 3e tour de l’Amgen Irish Open. Peut-être, mais il ne doit pas souvent jouer à des jeux comme Gran Turismo…
Car le lendemain, l’Espagnol s’est à nouveau illustré en mettant plus d’une minute 20 pour jouer un putt de 5 mètres… Même son caddie a eu recours à la méthode de lecture des pentes AimPoint… pour rien, si ce n’est agacer son partenaire de jeu, Adrien Saddier !
It wouldn’t be so utterly pointless if it actually worked, and as for the caddie getting involved as well….! pic.twitter.com/ciVCX8qYkK
— TheGolfDivoTee™ (@TheGolfDivoTee) September 7, 2025
Keegan Bradley, un autre mauvais élève
Un nombre croissant de pros sont passés à AimPoint ces dernières années. Certains comme Keegan Bradley se sont illustrés par leurs progrès mais aussi et surtout, leur lenteur.
Nous nous étions fait l’écho des propos de Lucas Glover, pour qui la méthode devrait tout simplement être interdite : « AimPoint, statistiquement, n’a aidé personne à faire plus de putts depuis sa création sur le PGA Tour. Les statistiques le prouvent, avait déclaré l’ancien vainqueur de l’US Open. C’est aussi un peu impoli d’être près du trou, de piétiner, de chercher à savoir où se trouve la cassure avec vos pieds. Il faut l’interdire. Cela prend une éternité. »
Mais comme expliqué dans l’une des 674 réponses au post sur les écarts de Keegan Bradley, appliqué correctement, AimPoint prend beaucoup moins de pas/temps qu’une lecture traditionnelle. Et ne demande pas d’aller jusqu’au trou.
Photo : Richard Heathcote / Getty Images via AFP