Alors que Keegan Bradley a récemment déclaré qu’il ne se remettrait jamais de la défaite à Bethpage, d’autres personnalités du golf américain s’inquiètent de la façon dont la Ryder Cup est administrée outre-Atlantique.
Après une nouvelle défaite de la Team USA en Ryder Cup, la 9e en 11 éditions au 21e siècle, la recherche des responsabilités s’intensifie.
Tom Watson fut l’un des premiers à remettre en question la gouvernance de la PGA of America mais il n’est pas le seul à pointer du doigt un problème en haut lieu.
Le modèle européen
Billy Horschel (photo) estime lui aussi que le PGA Tour doit prendre le contrôle de l’équipe américaine de Ryder Cup, plutôt que la PGA of America et s’inspirer du modèle européen où le DP World Tour est à la manœuvre.
Pour le double vainqueur du BMW PGA Championship à Wentworth, cela fait une grosse différence.
« Des joueurs qui sont parmi les plus grands et qui ont participé à la Ryder Cup ont partagé leur ressenti avec moi. Au cours des cinq ou six dernières années passées sur des tournois du DP World Tour, je me suis rendu compte des nombreux échanges qu’il peut y avoir. Ils se voient, ils se connaissent. Il y a un lien avec le personnel en coulisses, ils peuvent avoir des conversations sur leur jeu à propos de la Ryder Cup. »
Horschel pense que la proximité entre le DP World Tour et l’équipe est essentielle, et il aimerait voir le même genre de fonctionnement pour les États-Unis.
S’il estime que l’organisation de la compétition doit rester entre les mains de la PGA of America, il souhaite que le contrôle de l’équipe soit confié au grand circuit américain.
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