
Après un gros mois de pause, David Ravetto est de retour sur le DP World Tour cette semaine en Turquie pour le Turkish Airlines Open, quelques jours après avoir joué le Championnat de France Professionnel.
Propos recueillis par Nathan CARDET
GOLF PLANETE : Quel est votre ressenti sur votre 8e place au Championnat de France Professionnel ?
David RAVETTO : C’était un bon tournoi. Globalement, ma frappe de balle était solide. Malheureusement, durant les trois jours, le putting n’a vraiment pas été au rendez-vous. Plus le tournoi avançait, plus j’avais du mal à compenser avec le reste de mon jeu, et tout s’est un peu dégradé au fil des jours. Donc, le gros point négatif, c’est le putting. Mais sinon, j’étais assez content de revenir à la compétition. Il y a eu des bonnes choses. Et je tiens à remercier les organisateurs et aussi le golf car nous avons été très bien reçus, et c’est top de jouer un tournoi comme celui-là.
G.P. : Vous y tenez particulièrement à ce tournoi ?
D.R. : Oui, clairement. Les deux dernières années, je fais deuxième à un coup. C’est un peu rageant. Cette année, je passe encore à côté à cause du putting. C’est clair que tant que je n’aurai pas un tournoi en face et que je peux le mettre dans le calendrier, je viendrai le faire parce qu’encore une fois, nous sommes très bien reçus.
Le travail commence à montrer quelques résultats, minimes certes, mais c’est sur le bon chemin
G.P. : Quel bilan tirez-vous de votre début de saison sur le DP World Tour ?
D.R. : C’est correct, sans plus. Je passe beaucoup de cuts mais je ne fais pas de top 10 comparé aux dernières années où je faisais moins de cuts mais plus de bons résultats. Mais je ne suis pas si loin que ça de la vérité.
Avant que je prenne une pause après l’Inde, j’étais 80e de la Race to Dubai (Ndlr, il est désormais 94e). Ce n’est pas catastrophique, ce n’est pas 20 sur 20 non plus. J’ai profité de ces semaines de pause pour bien bosser techniquement et physiquement.
G.P. : Dans quel secteur de jeu avez-vous eu besoin de travailler particulièrement ?
D.R. : Normalement, le driving, c’est mon point fort, mais c’était de moins en moins bien le cas ces derniers temps. Ça a été correct « plus plus », pas parfait mais très bon, à Cabot Bordeaux. Le jeu de fers était vraiment pas mal aussi durant cette semaine. Comme je disais avec le putting qui pêchait, il y a eu de la frustration et du coup, j’ai essayé d’aller chercher plus de drapeaux que je n’aurais dû. Sur un parcours comme ça, on se fait punir. Mais franchement, le travail commence à montrer quelques résultats, minimes certes, mais je suis sur le bon chemin.
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G.P. : Quel est votre objectif de la saison ?
D.R. : Clairement, c’est d’avoir la carte sur le PGA Tour. C’est un objectif qui est assez haut. C’est sûr que je n’ai pas fait le début de saison espéré. Mais on sait que sur le circuit européen, c’est sur la fin de saison qu’il faut performer. Alors ça serait bien d’arriver au moins dans le top 50 avant la fin de la saison pour aller à la finale à Dubaï et se laisser une chance d’aller sur le PGA Tour (Ndlr, en terminant dans les 10 premiers de la Race to Dubai hors joueurs déjà titulaire d’un droit de jeu sur le PGA Tour)
G.P. : Sentez-vous avoir un statut différent du fait d’avoir gagné l’an dernier ?
D.R. : C’est sûr qu’on se sent un peu différent. En plus, c’est ma troisième année, je connais les parcours, donc je me sens à ma place. Maintenant, il faut essayer de performer et monter encore plus d’échelons.
©Nathan Cardet/Golf Planète