Premier golfeur européen à remporter les quatre tournois du Grand Chelem en carrière, Rory McIlroy serait, selon certaines rumeurs, sur le point d’être anobli comme Nick Faldo avant lui. Des supputations dont le Nord-Irlandais ne se préoccupe guère, occupé qu’il l’est à inscrire son nom pour la 7e fois sur le Harry Vardon Trophy.
Avec Marco Penge désormais hors course pour la victoire ou la deuxième place (46e à +2), les portes d’un septième sacre européen sont désormais ouvertes en très grand pour Rory McIlroy (3e, -6).
Le seul rival qu’on peut lui trouver, en réfléchissant très fort pour imaginer un scénario défavorable, est Tyrrell Hatton (22e à -2). Si le joueur du LIV Golf veut chiper la place de numéro 1 à McIlroy il doit l’emporter et Rory finir plus loin que huitième.
Ajoutez à cela l’impression laissée par le numéro 2 mondial jeudi dans le premier tour du DP World Tour Championship sur le Earth Course, il ne reste que peu de place pour le suspense.
« J’ai pris un départ parfait, avec trois birdies d’affilée. C’est probablement l’un de mes meilleurs ici. J’ai réussi à me mettre en bonne position depuis le départ et mon jeu de wedge fut vraiment précis. J’ai fait beaucoup de bons coups de fer. »
« Après je ne veux pas avoir l’air d’être déçu mais j’ai l’impression d’avoir raté quelques occasions. J’ai raté quelques petits putts. Mais bon dans l’ensemble, c’était un départ vraiment solide sur un parcours où je suis très à l’aise et où j’ai par le passé très bien joué. »
Il est vrai qu’avec les progrès constatés dans son wedging et son putting, McIlroy semble désormais ne plus avoir de point faible. Une analyse que le vainqueur du Masters partage.
« C’est l’impression que j’ai aussi quand je suis en forme. Oui, j’ai vraiment le sentiment d’avoir fait d’énormes progrès dans ces deux compartiments ces dernières années. J’ai terminé dans le top 5 au Stroke Gained Putting sur le PGA Tour cette année, et c’est la première fois. »
« Je sens vraiment que mon jeu de wedge est bien meilleur. Et quand je drive bien, je me crée, beaucoup d’occasions à moins de 150 mètres. Si cette partie de mon jeu est au point, vous savez, j’ai l’impression que je peux gagner la plupart des semaines. »
Fleetwood meilleur que jamais
Si un 4e titre de numéro 1 européen ne devrait pas échapper à McIlroy, le match pour la victoire dans ce 5e et très lucratif Rolex Series de la saison est lancé. Tous les meilleurs ou presque ont répondu présents d’entrée. Avec son 64 (-8), Michael Kim, le vainqueur du FedEx Open de France, n’a pas pris le large puisqu’il ne compte que deux coups d’avance sur le quintuple vainqueur de Majeur et qu’un tout petit coup sur un Tommy Fleetwood (2e à -7) très impressionnant.
Le nouveau numéro 4 mondial, battu en playoff la semaine dernière à Abu Dhabi, est lui aussi dans la forme de sa vie et on salive déjà à l’idée de voir les deux partenaires de Ryder Cup (invaincus en Foursomes) se livrer une bataille au sommet pour le titre dimanche.
« Sur le retour, j’ai eu l’impression d’avoir trouvé un très bon rythme. J’ai aussi bien drivé que de toute le reste de l’année. C’était vraiment une très bonne journée au drive. Le dernier drive notamment. C’était exactement le coup que j’avais en tête. »











