
Convoqué en conférence de presse ce jeudi à partir de 8h45 locale (14h45 en France), Rory McIlroy a été une fois encore brillant et pertinent dans ses réponses. A la question de savoir à quel moment dans sa déjà très longue carrière le Nord-Irlandais a réalisé que la Ryder Cup était un rendez-vous ou une compétition différente, il a partagé un fait « marquant », un acte « décisif » pour lui !
Rory McIlroy en Ryder Cup, c’est 18 points récoltés en 33 matches pour l’équipe européenne, avec 16 victoires pour 13 défaites et 4 nuls. Cinq fois victorieux en sept Ryder Cup jouées entre 2010 et 2023, dont une fois sur le sol américain (à Medinah en 2012), le Britannique, pilier incontestable de Team Europe, a distillé en conférence de presse ce jeudi une anecdote vécue en 2010 au Celtic Manor. Un acte fondateur qui explique aussi très certainement l’implication sans bornes de l’actuel n°2 mondial dans cette compétition biennale.
Après quelques questions d’usages concernant notamment son expérience unique de remporter une Ryder Cup aux Etats-Unis ou les conseils prodigués à ses jeunes coéquipiers tout au long de ses quinze dernières années passées avec l’équipe européenne, l’une d’entre elles a semble-t-il fait mouche dans le coeur du Nord-Irlandais. « Vous souvenez-vous de votre première Ryder Cup en 2010 ? Y-a-t-il eu un moment où vous avez réalisé que c’était différent de ce que vous aviez connu jusque-là ? »
Toute l’équipe en pleurs dans la salle de réunion
« Je me souviens que Seve (Ballesteros) était malade, et on l’avait invité à une de ces conférences téléphoniques que l’on faisait à l’époque, souligne Rory McIlroy. Il parlait à l’équipe, et on était tous dans la salle de réunion. C’était un mercredi ou un jeudi soir, je ne sais plus exactement. Autour de moi, la majorité de l’équipe pleurait pendant que Seve nous parlait. C’est là que je me suis dit : « C’est ça. C’est l’incarnation même de l’équipe européenne de Ryder Cup. » Je crois que c’est ce moment, lors de cette conférence téléphonique avec Seve en 2010, qui a été décisif pour moi. »
Photo : Michael Reaves / PGA of America