
Billy Horschel apprécie l’approche européenne visant à créer une unité au sein de l’équipe lors de la Ryder Cup, contrairement à la mentalité « laissez parler votre ego » de l’équipe américaine.
La semaine dernière, Bryson DeChambeau a adressé un message de soutien à l’équipe américaine de la Walker Cup, dans lequel il a laissé entendre que Keegan Bradley, le capitaine américain de Ryder Cup, encourageait ses joueurs à garder leur égo avec eux à Bethpage Black.
Dans une courte vidéo diffusée par l’USGA, DeChambeau s’est adressé aux amateurs américains en ces termes : « C’est une inspiration similaire à celle que notre capitaine nous a transmise pour la Ryder Cup cette année. Faites parler votre ego. Soyez la personne que vous êtes. »
Le double vainqueur de l’US Open a été critiqué par les fans européens sur les réseaux sociaux, et Billy Horschel estime que la cohésion « très forte » qui règne dans le vestiaire de l’équipe européenne pendant la semaine de la Ryder Cup est bien supérieure à celle des Américains.
Billy Horschel loves playing at Wentworth 💪#BMWPGA | #RolexSeries pic.twitter.com/vPhtUyBrhX
— DP World Tour (@DPWorldTour) September 8, 2025
S’exprimant avant le BMW PGA Championship qui se déroule cette semaine à Wentworth, où il est le tenant du titre, Horschel a déclaré : « Je pense que l’équipe européenne a toujours été plus soudée que l’équipe américaine. Pour les Américains, et je n’ai jamais été dans l’équipe, je pense que la presse leur donne un peu plus de fil à retordre parce qu’ils ne sont pas aussi proches. Ils sont proches, mais c’est un niveau complètement différent du côté européen. »
Avant d’être élogieux à l’endroit de la team Europe : « Shane Lowry m’a dit qu’ils s’envolaient là-bas pour passer la semaine à New York, faire une petite séance d’entraînement, passer du temps ensemble et jouer au golf. Cela aide beaucoup. Je pense que c’est une chose sous-estimée quand l’équipe se sent très proche et très soudée et que tout le monde a le sentiment d’être réuni autour d’un même objectif. Tous les egos sont laissés de côté, comme je sais que l’équipe européenne l’a déjà mentionné »
Un argument déjà soulevé il y a deux ans lors de la défaite des Américains à Rome et notamment reproché à Zach Johnson, capitaine américain vaincu d’alors.
Photo : Stacy Revere / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)