
Voici quelques chiffres qui en disent long sur la domination des Européens au cours des 40 dernières années. Elles permettent d’y voir plus clair sur les enjeux et les forces en présence de cette 45e édition. Et aussi sur les chances de victoire des deux camps, statistiquement parlant…
8
Si l’on tient compte des résultats depuis 1979, date où les joueurs continentaux ont rejoint l’équipe GB&Irlande pour devenir un « Team Europe« , les joueurs du Vieux continent mènent 312 à 304 face aux Américains. Huit points d’écart, c’est donc très, très serré…
111
Il y a au 111 sessions depuis 1979 (par session, on entend quatre matches de foursomes, quatre matches de quatre balles ou douze simples). Là encore, avantage Europe, 47 à 43, avec 21 sessions partagées. La seule fois où une équipe a remporté les cinq sessions dans la même Ryder Cup, c’était lors de la victoire de l’Europe au K Club en Irlande, en 2006.
0 ou 1
Que se passe-t-il quand une équipe compte dans ses rangs zéro « rookie » (débutant en Ryder Cup) ou un seul, comme c’est le cas pour l’équipe de Luke Donald avec Rasmus Højgaard ? Et bien l’équipe gagne ou garde le trophée.
1985 – victoire de l’Europe
1989 – l’Europe garde le trophée après un match nul (comme le veut le règlement)
1999 – victoire des Etats-Unis
2012 – victoire de l’Europe
2025 ?
14,5
C’est le nombre de points nécessaire pour « Team USA » afin de récupérer le trophée. Pour garder la Ryder Cup en Europe, les joueurs de Luke Donald ont seulement besoin de 14 points (un nul suffit).
4
Inverser la tendance après les doubles n’est pas chose aisée…Lors des 22 dernières éditions (depuis 1979), seulement quatre éditions ont été remportées par une équipe menée après les doubles. On se souvient évidemment du « miracle de Medinah« , dernière « remontada » héroïque signée par l’Europe en 2012.
19
C’est dans les foursomes que l’Europe a l’avantage historiquement depuis 1919. Elle a remporté 19 de ces sessions de matches en coup alterné, contre 13 victoires des USA (12 sessions partagées). En quatre balles, l’avantage du Vieux continent est plus ténu : 20 sessions gagnées, 17 sessions remportées par les Américains.
13
Les États-Unis dominent en général les simples. Ils ont gagné 13 fois les sessions de simple depuis 1919. L’Europe, elle, s’est imposée dans cet exercice seulement 8 fois.
2
A deux reprises une équipe n’a remporté qu’une seule des cinq sessions. C’était en 2002 au Belfry et en 2012 à Medinah. Les deux fois la domination de l’Europe lors des simples du dimanche s’est traduite par un triomphe des joueurs du vieux continent.
En 2002, les Américains étaient à égalité 8-8 après quatre sessions au Belfry, puis ont été surclassés en simple, 7,5 à 4,5.
Dix ans plus tard, le Miracle eut lieu à Medinah : une avance de 10-6 le samedi soir est partie en fumée après une éclatante victoire des Européens 8,5 à 3,5 en simple le lendemain. Score final : 14,5 à 13,5.