Max Homa met fin à une saison « décevante » et à sa relation avec son entraîneur

28 octobre 2025

Kevin C. Cox / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Max Homa a mis un terme à une saison compliquée, minée par une blessure et la valse de son entourage, et conclue par la séparation avec son coach.

La saison de Max Homa sur le PGA Tour s’achève prématurément alors que l’Américain a annoncé y mettre fin sur Instagram (voir ci-dessous).

« Une saison décevante. Il ne s’agit pas d’un véritable échec si vous en tirez des enseignements, et j’ai beaucoup appris cette année, a-t-il ajouté. J’ai hâte de me mettre au travail et de faire de 2026 une bonne année. »

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Un dernier changement pour la route

L’ex-numéro cinq mondial traverse une année mouvementée : après avoir entamé 2025 avec un passage remarqué de Titleist à Cobra, Max Homa a aussi bouleversé son entourage : séparation en mars avec son fidèle caddie Joe Greiner, passage express avec Bill Harke, et désormais l’expérience du vétéran Lance Bennett à ses côtés.

Au retour du Baycurrent Classic, le Californien a aussi mis un terme à sa collaboration d’un an avec le swing coach John Scott Rattan, qu’il avait rejoint après Mark Blackburn. « Collaborer avec Max a été un honneur. Il a fait de gros progrès et je suis fier du travail accompli ensemble, a-t-il déclaré à Golfweek. Il était peut-être temps pour lui d’avancer. Je garde beaucoup de respect pour lui et le soutiendrai toujours. »

Je n’arrêtais pas de penser à l’accouchement horrible que ma femme avait vécu à la naissance de notre premier fils.

Max Homa

Au Bank of Utah Championship, la douleur était omniprésente mais cela ne l’a pas empêché de signer un top 10 – seulement le 2e de l’année. Max Homa n’a pas caché combien le courage de sa femme l’avait inspiré à traverser cette épreuve :

« J’ai une excroissance osseuse assez importante sur le dessus de la cheville. Je l’ai depuis un certain temps déjà. J’avais prévu de la faire enlever dès que nous aurions un peu de temps libre, alors c’était assez ironique, avait-il expliqué. Je n’arrêtais pas de penser à l’accouchement horrible que ma femme avait vécu à la naissance de notre premier fils, et à l’opération chirurgicale majeure qu’elle avait subie, et je ne pouvais vraiment pas me plaindre d’avoir mal à la cheville en marchant. »