Phil Mickelson snobe les cérémonies du 150e The Open de l'histoire

Phil Mickelson snobe les cérémonies du 150e The Open de l’histoire

9 juillet 2022

PHIL MICKELSON Oisin Keniry / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

Alors que R&A a décidé de ne pas convier Greg Norman aux cérémonies dédiées au 150e The Open de l’histoire, Phil Mickelson, vainqueur de la Claret Jug en 2013 à Muirfield, a annoncé qu’il ne participerait pas à ces mêmes festivités. Ambiance !

Parti sur le LIV Golf pour la modique somme de 200 millions de dollars, Phil Mickelson (photo) poursuit sa politique de « terre brûlée » – il n’était pas cette année au départ du Masters et du PGA Championship malgré sa position de tenant du titre – en annonçant officiellement qu’il ne prendra pas part aux cérémonies du 150e The Open de l’histoire, notamment celles inhérentes aux Champions Challenge (sur quatre trous) le lundi 11 juillet et au dîner de ces mêmes champions le lendemain soir à St Andrews.

Le gaucher de San Diego a peut-être ici voulu ne pas croiser certaines personnes comme Rory McIlroy, Jordan Spieth ou encore Tiger Woods, farouchement opposées aux LIV Golf Invitational Series qui ont attiré dans leur filet certaines grandes stars du PGA Tour et du DP World Tour comme Dustin Johnson, Lee Westwood, Bryson DeChambeau ou encore Patrick Reed.

J’aurais pensé que le R&A serait resté au-dessus de tout cela compte tenu de sa position dans le golf mondial. C’est mesquin
Greg Norman

On rappelle que le golfeur américain, âgé de 52 ans, a été suspendu du PGA Tour pour avoir rejoint la Ligue dissidente. Il a également perdu plusieurs sponsors en raison de son implication dans le LIV Golf et du sentiment concernant les violations des Droits de l’homme en Arabie saoudite, le Royaume soutenant via son Fonds d’Investissement Public (PIF) les LIV Golf Invitational Series lancées au début du mois de juin dans la banlieue de Londres.

Greg Norman, le Directeur général du LIV Golf, a de son côté été jugé persona non grata par le Royal & Ancient. Une décision que l’Australien, aujourd’hui âgé de 67 ans et ancien numéro 1 mondial, a jugé décevante. « J’aurais pensé que le R&A serait resté au-dessus de tout cela, compte tenu de sa position dans le golf mondial, a-t-il expliqué à Golf Digest Australia. C’est mesquin, car tout ce que j’ai fait a fait grandir le jeu de golf à l’échelle mondiale, sur et en dehors des parcours de golf, et ce pendant plus de quatre décennies… »