
Fort de cinq tops 5 cette saison sur l’Alps Tour, dont une victoire au Hauts France–Pas Calais Open, Quentin Debove est assuré de monter sur l’HotelPlanner Tour avant même la finale qui se déroule cette semaine à Rome. Le joueur du PIGC passé par l’université de Floride à Jacksonville a également prévu de s’aligner au départ des cartes du PGA Tour dans quelques semaines.
Propos recueillis par Nathan CARDET
GOLF PLANÈTE : Comment vous sentez-vous avant cette finale ?
Quentin DEBOVE : Bien, car je suis déjà assuré de terminer dans le top 5, c’est plus agréable que d’avoir besoin d’un gros résultat. Il n’y a plus de pression donc je vais y aller pour gagner et on verra ce qu’il se passe.
G.P. : Même en étant 3e de l’ordre du mérite, vous ne ressentez pas la pression de viser plus haut ?
Q.D. : Pas vraiment, j’y vais surtout pour gagner des sous (rires). C’est sûr qu’une place de mieux serait bénéfique pour rentrer plus facilement dans les tournois de l’HotelPlanner Tour la saison prochaine, mais ça ne va pas changer ma vie non plus. Je veux m’amuser et essayer de bien jouer une dernière fois.
G.P. : Quel regard portez-vous sur votre saison ?
Q.D. : L’objectif était de finir dans ce top 5. L’Alps Tour, c’est bien, mais le but c’est d’y rester le moins longtemps possible. J’ai très bien démarré en Égypte, ça m’a donné beaucoup de confiance pour la suite. J’ai aussi appris pas mal de choses, à voyager notamment, mais aussi ce que j’aimais ou pas. À l’université, j’ai eu du mal à m’amuser sur le parcours, je n’ai plus ce problème-là. En fait, j’ai trouvé mes petites recettes pour performer.
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G.P. : Votre saison a été couronnée par une victoire un peu particulière à Saint-Omer (le troisième tour a été annulé en raison du mauvais temps)…
Q.D. : C’est sûr que j’aurais aimé gagner en trois tours, c’était un peu bizarre. Mais ça reste presque la même chose en termes de points et cette victoire a validé ma montée sur l’HotelPlanner Tour, elle est arrivée au bon moment. J’aurais quand même bien aimé vivre ces émotions de gagner et de jouer pour la gagne.
G.P. : L’an dernier, vous aviez tenté les cartes du PGA Tour. Allez-vous réessayer en plus de celles du DP World Tour ?
Q.D. : Oui, mon objectif, c’est d’aller vivre aux États-Unis, et c’est quand même le meilleur moyen pour y arriver. J’ai mon staff, ma sœur et ma copine là-bas, ce serait un peu la suite logique. Si j’y parviens, ce serait un gros bonus, mais si ça n’arrive pas cette année, ce n’est pas grave.
J’aimerais me confronter au niveau américain, voir ce qu’il s’y passe, il y a un très gros niveau là-bas
G.P. : Vous avez joué sur des parcours américains durant votre passage à l’université de Floride. Votre jeu peut-il correspondre aux exigences de ces golfs ?
Q.D. : Je pense, car je tape quand même assez fort de base et mon jeu est basé sur le driving. D’un autre côté, on tape presque aucun drive sur l’Alps Tour, et j’ai réussi à m’adapter. J’aimerais me confronter au niveau américain, voir ce qu’il s’y passe, il y a un très gros niveau là-bas.
G.P. : Quels sont vos axes d’amélioration ?
Q.D. : Je pense que par moments, mon putting n’est pas assez régulier. Je pense que j’ai pris de bonnes décisions sur le parcours cette année, mais je peux encore améliorer ma stratégie. J’ai progressé dans ce domaine par rapport aux dernières années, mais je peux faire encore mieux, gagner facilement 2 ou 3 coups par tournoi, et ça fait une grosse différence.
©Raffaele Canepa/Alps Tour