Auteur ce samedi 20 décembre de la carte de la semaine, un magnifique 63 (-9) avec pas moins de six birdies sur ses sept derniers trous, Ryan Gerard, s’est emparé à -16 (200) de la tête de l’AfrAsia Bank Mauritius Open. L’Américain, vainqueur en juillet du Barracuda Championship, vise la victoire, le top 50 mondial et surtout un ticket pour le Masters !
L.V.
Mais pourquoi donc Ryan Gerard a-t-il pris le départ cette semaine de l’AfrAsia Bank Mauritius ? La présence de l’Américain en plein océan Indien, sur ce dernier tournoi de l’année calendaire, peut en effet surprendre. 8e ex aequo au mois de mai au PGA Championship à Quail Hollow, vainqueur le 20 juillet du Barracuda Championship, co-sanctionné avec le DP World Tour, le natif de Raleigh (Caroline du Nord) a pour mission d’entrer dans le top 50 mondial et ainsi valider avant le 31 décembre son ticket pour la 90e édition du Masters en avril prochain.
Hole 12: birdie
— DP World Tour (@DPWorldTour) December 20, 2025
Hole 13: birdie
Hole 14: birdie
Hole 15: birdie
Hole 16: biride
Ryan Gerard’s putter is hot 🔥#AfrAsiaBankMauritiusOpen pic.twitter.com/ppKykOcSpV
Pour y parvenir, l’actuel 57e joueur mondial doit l’emporter ce dimanche. Auteur ce samedi (ses trois cartes si dessous) d’un superbe 63 (-9) avec notamment un finish de champion (six birdies du 12 au 18), co-leader à -16 avec Casey Jarvis, il est en train de gagner son pari. Au départ de ce 3e tour, il accusait encore cinq coups de retard sur le Sud-Africain.
16 000 kilomètres en avion depuis la Floride
« J’ai reçu quelques projections au classement mondial en fin d’année, explique Ryan Gerard, 26 ans. Je suis pour l’instant juste en dehors du top 50. Je me suis alors dit que j’allais tenter ma chance et donner le meilleur de moi-même cette semaine ici à Maurice. L’idée est évidemment de pouvoir entrer dans ce top 50 d’ici au 31 décembre et de pouvoir participer au Masters. Cela vaut donc le coup de parcourir 16 000 kilomètres depuis la Floride ! »
« En début de saison, un tel scénario n’était certainement pas prévu mais je suis très excité d’être ici, poursuit-il. C’est un endroit vraiment génial, et j’espère que ce long périple en vaudra la peine dans quelques heures. Le Masters, c’est l’objectif. Concourir dans des situations de pression est le plus amusant que l’on puisse avoir en tant que golfeur professionnel. Je suis quelqu’un qui aime la compétition et déteste perdre. Si je gagne, je suis sûr que j’aurai la chance d’aller jouer à Augusta National en avril. »
En cas d’échec, une seconde chance au South African Open ?
Avec la victoire, il serait projeté 36e au classement mondial réactualisé au 21 décembre 2025. Dans le cas contraire, il aurait encore l’opportunité d’accrocher un billet pour Augusta en remportant par exemple l’Investec South African Open, prévu du 26 février au 1er mars à Stellenbosch (Afrique du Sud).
🚨Projection update for the Top 50 EoY #OWGR (week #52) after Rd #3 at #AfrAsiaBankMauritiusOpen.@golfgerard is sharing the lead! And is projected to jump to #36 in #OWGR with a win. Still one round to go though… #TheMasters pic.twitter.com/ALojTlusek
— Nosferatu (@VC606) December 20, 2025
« Potentiellement, c’est quelque chose que je pourrais envisager, souffle celui qui était encore à Abu Dhabi au début du mois de novembre pour le premier des deux playoffs du Tour européen. J’ai entendu de bonnes choses sur le Nedbank Golf Challenge, sur l’Alfred Dunhill Championship, et tous ces événements. J’ai quelques amis d’Afrique du Sud qui me poussent à venir là-bas. Tout dépendra du calendrier. Mon objectif principal est de bien jouer sur le PGA Tour et d’intégrer d’autres choses intéressantes en cours de route si possible. Aldrich Potgieter est un très bon ami à moi. J’ai joué quelques parties avec lui cette année. Il me dit que je dois venir jouer en Afrique du Sud. Nick Price m’a dit il y a quelques années que Leopard Creek est l’un de ses parcours de golf préférés. Donc quand vous entendez des choses comme ça, ça vous donne envie au moins d’envisager d’y aller. C’est un long voyage depuis la Floride (il vit à Jupiter) et il faut que ça corresponde à mon planning. Mais si c’est le cas, c’est quelque chose que j’aimerais faire à un moment donné. »
Photo : STUART FRANKLIN / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP












