Scottie Scheffler, Rory McIlroy, Jon Rahm, Collin Morikawa et Bryson DeChambeau sont passés par la case conférence de presse d’avant U.S. Open ce mardi. On vous a choisi les meilleurs extraits, qui tournent forcément beaucoup autour d’Oakmont.
Ce n’est pas comme si chaque trou était un trou de Winged Foot, ici. On ne peut pas simplement frapper fort à chaque trou, passer par-dessus les bunkers et déposer un coup de wedge à l’avant du green.
Bryson DeChambeau
Après avoir qualifié Oakmont de « parcours de golf le plus difficile du monde » dans sa vidéo virale, le tenant du titre, Bryson DeChambeau, a dit qu’il allait « jouer aussi audacieusement que possible » cette semaine. « Il y a des moments où il faut être plus prudent, en fonction de la direction du vent, de la fermeté des greens, de l’emplacement des drapeaux, etc. C’est très stratégique, a-t-il déclaré. Ce n’est pas comme si chaque trou était un trou de Winged Foot, ici. On ne peut pas simplement frapper fort à chaque trou, passer par-dessus les bunkers et déposer un coup de wedge à l’avant du green. C’est possible sur beaucoup de trous, mais pas sur tous. »
🚨🏆🇺🇸 Defending champion Bryson DeChambeau has arrived at Oakmont with the trophy 🏆
— NUCLR GOLF (@NUCLRGOLF) June 9, 2025
Bryson DeChambeau a aussi parlé de son contrat avec le LIV Golf, qui se termine à la fin de l’année. « Nous prévoyons de négocier à la fin de cette année, et je suis très enthousiaste. Ils voient ma valeur. Je vois la valeur de ce qu’ils peuvent m’apporter, et je pense que nous parviendrons à un accord. Je suis très optimiste pour l’avenir, a-t-il ajouté. Je pense que le LIV ne va pas disparaître. »
J’ai regardé un peu la vidéo [YouTube] de Bryson. Et puis il y avait une vidéo sur Twitter qui proposait un survol.
Collin Morikawa
Comment est-ce que Collin Morikawa a reconnu le parcours d’Oakmont ? « J’ai regardé un peu la vidéo de Bryson. Et puis il y avait une vidéo sur Twitter qui proposait un survol », a-t-il reconnu avant d’expliquer qu’il est complètement différent en vrai. Puis de détailler à propos du 8 : « En toute honnêteté, il n’y a pas beaucoup de stratégie à mettre en place, si ce n’est taper votre driver à moins de 15 yards (13 mètres) ou votre bois 3 à moins de 15 yards. C’est un trou où je me contenterais de quatre pars. »
DJ se donne encore 6 ans, Rory en roue libre
Le joueur du LIV Golf, vainqueur de l’U.S. Open à Oakmont en 2016, Dustin Johnson se donne encore six années au plus haut niveau avant de raccrocher définitivement. L’ex numéro 1 mondial envisage ensuite de passer encore plus de temps à la pêche.
Je crois que j’ai encore six ans devant moi. Je peux bosser encore six ans. Et après, j’irai pêcher. Je veux revenir, parce que je sais que j’en ai encore.
Dustin Johnson
On ne sait pas combien d’années jouera encore Rory McIlroy. L’actuel numéro 2 mondial semble en roue libre depuis sa victoire libératrice à Augusta. Il explique vouloir passer plus de temps à jouer au tennis avec son caddie et ami, Harry Diamond, s’occuper de sa fille et l’emmener visiter le monde. Des propos qui ne sont pas faits pour rassurer ses fans, qui espéraient que son succès dans le Masters servirait de déclic à McIlroy.
Le Nord-Irlandais a aussi révélé qu’il avait joué 81 (+11) lors d’une partie d’entraînement à Oakmont la semaine dernière.
Lundi dernier, c’était injouable. J’ai fait un birdie sur les deux derniers trous pour un score de 81. Je me sentais plutôt bien. Je n’avais pas l’impression d’avoir si mal joué que ça.
Rory McIlroy
« Il a certainement plu un peu depuis ce lundi-là. Lundi dernier, c’était injouable, a-t-il expliqué. J’ai fait un birdie sur les deux derniers trous pour un score de 81. Je me sentais plutôt bien. Je n’avais pas l’impression d’avoir si mal joué que ça. C’est beaucoup plus clément aujourd’hui que ce lundi-là. Les drapeaux étaient placés à des endroits délicats et les greens roulaient à 15,5. » A nouveau armé du driver avec lequel il a remporté le Masters et complété le Grand Chelem en carrière, il semble cependant prêt à affronter un parcours « jouable si on touche le fairway ».
Je ne prête pas attention aux pronostics ou à ce genre de choses. À partir de jeudi matin, nous sommes à égalité et c’est à moi de jouer contre le parcours et de voir ce que je peux faire.
Scottie Scheffler
Après sa série de victoires et notamment celle au PGA Championship, Scottie Scheffler est le grandissime favori de l’U.S. Open – même si toutes les statistiques ne plaident pas en sa faveur puisqu’aucun numéro un mondial ne l’a jamais emporté à Oakmont :
Performance of the World No. 1 in a U.S. Open at Oakmont:
1994: Greg Norman • T6
2007: Tiger Woods • T2
2016: Jason Day • T82025: Scottie Scheffler • ?
How will he fare this week? pic.twitter.com/Cgu9RNJ3nx
— U.S. Open (@usopengolf) June 10, 2025
« Je ne prête pas attention aux pronostics ou à ce genre de choses. À partir de jeudi matin, nous sommes à égalité et c’est à moi de jouer contre le parcours et de voir ce que je peux faire », a-t-il commenté. Invité à comparer les défis proposés par les différents tournois du Grand Chelem, Scottie Scheffler a fait une comparaison avec les différentes surfaces utilisées au tennis avant d’affirmer que « Oakmont est probablement le parcours de golf le plus difficile sur lequel nous jouerons, peut-être même de tous les temps. »
L’U.S. Open en général et à Oakmont en particulier, c’est avant tout un test mental. Il faut avoir la bonne attitude et être patient.
Jon Rahm
Longtemps dans le coup pour la gagne lors du dernier PGA Championship, vainqueur de l’U.S. Open en 2021, Jon Rahm entend bien jouer les premiers rôles grâce à une attitude améliorée à Oakmont, où il s’était classé meilleur amateur lors de l’édition 2016. « L’U.S. Open en général et à Oakmont en particulier, c’est avant tout un test mental. Il faut avoir la bonne attitude et être patient, a-t-il expliqué après avoir fait preuve d’honnêteté sur ses résultats sur le LIV. Je le reconnais, mes nombreux top 10 sur le LIV sont assez peu significatifs compte tenu du champ restreint de ces tournois, c’est vrai. Et j’aurais bien échangé ces places contre une victoire. Mais je rejoue bien. »
Photo : USGA/Jason E. Miczek
