La Fédération française de golf a annoncé un nouveau record de licenciés en 2025 : 446 547 ! Un chiffre en légère augmentation et qui témoigne de la belle santé du golf en France, tout en soulevant quelques problématiques.
Après une légère baisse en 2024, le nombre de licenciés repart à la hausse pour améliorer le précédent record de 2023, avec 446 547 licenciés en 2025. C’est tout de même une hausse de plus de 3 % par rapport à l’année dernière et moins de 1 % de mieux que le record précédent. Après un effet post Ryder Cup 2018 en France décevant et un boost lié à la reprise des activités en plein air dans la foulée de la crise du Covid-19, la pratique du golf dans l’Hexagone semble montrer une belle solidité, malgré des perspectives économiques plutôt incertaines.
Le joueur type est un homme de… 67 ans
La FFGolf et les clubs peuvent se féliciter de cette belle dynamique ! L’érosion de la pratique chez les jeunes de 20 à 30 ans reste néanmoins un vrai frein. Et c’est encore plus vrai chez les femmes, qui sont cruellement absentes des parcours de golf de 20 ans à 40 ans d’après la pyramide des âges communiquée par la Fédération l’an dernier.
Quant aux jeunes adolescents dont la pratique s’érode à partir de l’entrée au collège, l’arrivée d’un grand champion français pourrait avoir un effet moteur. Malheureusement, un seul Tricolore figure dans le top 100 mondial (Adrien Saddier est 77e au 30 novembre 2025). Les hommes représentent les trois-quarts des pratiquants. L’âge moyen est au-dessus des 50 ans et la tranche d’âge la plus représentée reste autour de 67 ans.
Si on avait plusieurs milliers de jeunes joueurs supplémentaires, ce serait impossible à intégrer dans les écoles de golf.
Pascal Grizot
Si le nombre de licenciés augmente régulièrement, le tarif des licences suit cette courbe légèrement haussière. Le petit euro habituel a été ajouté au prix de la licence 2026 pour un total de 62 euros pour un adulte de plus de 25 ans.
Une hausse que Pascal Grizot, réélu l’an passé à la tête de la Fédération, a toujours défendu comme étant liée à l’augmentation du coût de la vie « en tenant compte d’éventuels projets exceptionnels ». Quelques problèmes ont été relevés par le Président de la FFG comme « l’envolée du prix moyen des green fees à cause des contraintes économiques des clubs, qui tendent à faire diminuer le nombre de tours de golf joués. »
Ou bien encore la capacité des clubs à digérer une hausse de joueurs malgré 716 clubs. « On manque notamment de pros et de structures. Si on avait plusieurs milliers de jeunes joueurs supplémentaires, ce serait impossible à intégrer dans les écoles de golf. »
Avec ce nombre record de licenciés en 2025, le bilan global et les perspectives restent positifs. Le golf se porte donc plutôt bien en France et tous les amoureux de la pratique peuvent s’en féliciter !
Photo : FFGolf











