
Jack Nicklaus a remporté le procès en diffamation qu’il avait intenté aux propriétaires de la société qu’il a créée et qui porte son nom suite à de fausses rumeurs sur son implication dans le LIV et sa santé mentale. C’est la deuxième fois qu’il s’impose.
Un jury du comté de Palm Beach a accordé 50 millions de dollars à Jack Nicklaus dans le cadre d’un procès en diffamation contre son ancienne entreprise.
Le 20 octobre, le jury a conclu que Nicklaus Cos. avait activement participé à la publication de fausses informations qui ont nui à la réputation de Jack Nicklaus et l’ont exposé au « ridicule, à la haine, à la méfiance, à la suspicion ou au mépris ».
Ce qu’ils voulaient faire croire au public, c’est que Jack Nicklaus est un vieil homme qui s’est vendu aux Saoudiens.
Eugene Stearns (avocat de Jack Nicklaus)
Jack Nicklaus avait porté plainte pour diffamation contre ses anciens associés. Et notamment Howard Milstein, le banquier new-yorkais qui a racheté l’empire Nicklaus en 2007, en a pris le contrôle et s’est ensuite présenté comme son sauveur.
Le Golden Bear, qui a aidé à créer le PGA Tour moderne, les accusait d’avoir répandu de fausses rumeurs à son sujet, racontant qu’il avait secrètement cherché à prendre la tête du LIV Golf et qu’il souffrait de démence.
Mensonge sur mensonge
« Ce sont ces personnes qui ont lancé cette rumeur. Cette rumeur est un mensonge. … Ce qu’ils voulaient faire croire au public, c’est que Jack Nicklaus est un vieil homme qui s’est vendu aux Saoudiens », a déclaré son avocat, Eugene Stearns, aux jurés lors de sa plaidoirie finale.
Il a contesté les informations selon lesquelles les dirigeants de Nicklaus Cos. seraient intervenus pour convaincre Nicklaus de se retirer d’un accord avec le LIV. « Le fait est que personne n’est intervenu pour sauver Jack Nicklaus de lui-même. Le fait est qu’il n’avait pas besoin d’être sauvé. C’est un mensonge », a-t-il ajouté.
La légende du golf avait déjà remporté un million de dollars dans un procès que la société qu’il avait fondée (Nicklaus Companies) lui avait intenté afin d’obtenir le droit d’utiliser son nom et son image. Ses anciens partenaires voulaient l’empêcher de signer de son nom les parcours qu’il conçoit.
Photo : ANDY LYONS / Getty Images via AFP