
Promu sur le PGA Tour 2025 grâce à sa 11e place finale à la Race to Dubaï 2024, Niklas Norgaard a confirmé à nos confrères de Bunkered qu’on ne le verra jamais sur le LIV Golf. Le Danois de 32 ans explique pourquoi…
Présent sur le PGA Tour cette saison, Niklas Norgaard traverse une période difficile. 136e de la FedEx Cup et donc loin pour l’instant du top 100 salvateur afin de conserver son droit de jeu plein pour 2026, le Danois âgé de 32 ans n’est parvenu qu’une seule fois à accrocher un top 10 cette saison sur le circuit US. Une 5e place au Myrtle Beach Classic le 11 mai dernier…
Pur produit du golf européen, passé par la Nordic Golf League puis par le Challenge Tour (désormais HotelPlanner Tour) avant de poursuivre sur le DP World Tour, Norgaard, vainqueur du British Masters le 1er septembre 2024, ne répondra jamais aux sirènes du LIV Golf, le Tour dissident soutenu financièrement par le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite.
Quand je me couche le soir, je crois toujours avoir accompli quelque chose qui me permette d’aller de l’avant. C’est que je me suis bien entraîné et que j’ai obtenu de bons résultats. Ce n’est pas tant l’argent que je gagne aujourd’hui qui compte.
Niklas Norgaard
« Quel que soit le prix, je ne choisirais jamais d’aller sur le LIV, a-t-il souligné à nos confrères de Bunkered. Ce qui m’a toujours motivé, c’est mon envie de jouer les Majeurs. Et puis je veux participer à la Ryder Cup. Je veux affronter les meilleurs joueurs du monde sur les meilleurs parcours. »
Une allusion à peine voilée en direction de Tom McKibbin qui, comme lui, a décroché un droit de jeu sur le PGA Tour 2025 via la Race to Dubaï et qui a opté en janvier dernier pour le circuit saoudien, au grand dam de son « mentor », Rory McIlroy.
« Chacun possède des motivations différentes, poursuit l’actuel 99e joueur mondial. Pour certains, c’est l’argent. Pour d’autres, c’est juste le golf, et pour d’autres encore, c’est autre chose. Je ne suis toutefois pas surpris. Je peux le comprendre. C’est une somme tellement importante (Ndlr, on évoque un contrat de 30 millions de dollars pour McKibbin) qui peut vous mettre à l’abri pour le reste de votre vie. Mais moi, je sais que si c’était le cas, je ne pense pas que je serais heureux en me réveillant le matin. Quand je me couche le soir, je crois toujours avoir accompli quelque chose qui me permette d’aller de l’avant. C’est que je me suis bien entraîné et que j’ai obtenu de bons résultats. Ce n’est pas tant l’argent que je gagne aujourd’hui qui compte. C’est juste que je veux réussir dans les tournois du Grand Chelem ! »
Photo : Warren Little / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP