
Joueuse de Saint-Nom-la-Bretèche, l’Américaine Brianna Navarrosa a terminé dans le top 5 du 35e Lacoste Ladies Open de France avec la plus belle carte de la semaine à son actif (63). Installée à Paris depuis son passage professionnel, la Californienne de 23 ans vise le LPGA Tour l’année prochaine, tout en profitant de chaque instant en Europe.
David CHARPENET, à Deauville
L’Américaine Brianna Navarossa s’est installée en France depuis son passage professionnel pour découvrir l’Europe et le circuit du Ladies European Tour. Après une scolarité à l’université de Southern California, tout près de sa ville de San Diego, la Californienne a suivi son compagnon français à Paris pour profiter des installations de Saint-Nom-la-Bretèche et découvrir le vieux continent. Une vie idéale pour la golfeuse de 23 ans ! «C’est parfait pour moi d’être basée à Paris pour aller jouer les tournois du LET partout en Europe et dans le monde. Je joue sur le LET, je vis à Paris avec mon petit copain français. Franchement, tout est parfait !»
Une envie de découvrir le monde
Le circuit européen reste une étape avant le LPGA Tour, le graal ultime pour toutes les joueuses professionnelles… surtout quand on est Américaine. «Avant de jouer sur le LET, j’évoluais en NCAA à l’université Southern California, à deux heures de chez moi à San Diego. Quand je suis passée professionnelle, je suis venue en Europe jouer sur le LET. Je n’avais pas vraiment envie d’aller tout de suite sur le LPGA Tour. J’avais envie de voyager, de découvrir autre chose que les États-Unis. Je pense que le fait de jouer sur le LET et de découvrir de nouveaux parcours et de nouvelles cultures de par le monde est un très bon moyen de me préparer pour ma future carrière de joueuse professionnelle.»
Je vais aller à la deuxième étape des cartes dans une vingtaine de jours et j’espère me qualifier pour la finale
Après cette semaine de LLOF et de Ryder Cup aux États Unis «J’adore Scottie Scheffler, je le trouve incroyable !», Brianna Navarrosa va se concentrer sur sa fin de saison avec beaucoup d’enjeux, mais surtout beaucoup de bonus ! «Je suis 26e à l’ordre du mérite (ndlr : avant le Lacoste Ladies Open de France). Mes droits de jeu sont sécurisés pour l’année prochaine. Je vais quand même essayer de jouer sur le LPGA Tour l’an prochain. Je vais aller à la deuxième étape des cartes dans une vingtaine de jours et j’espère me qualifier pour la finale de décembre. Au pire, je reste sur le LET et ce sera très bien. Je ne vais pas aller jouer le Hero Women’s Indian Open parce que je dois me préparer pour les cartes. Je rentre me reposer à San Diego et après je vais me préparer pour les cartes qui se déroulent en Floride. Je pourrais éventuellement me qualifier directement pour la finale en rentrant dans le top 10 du LET, mais ça reste très aléatoire !»
La plus belle carte du Lacoste Ladies Open de France 2025
Cette semaine, la joueuse habillée par Malbon Golf découvre le Lacoste Ladies Open de France à Deauville. Un tournoi qui a déjà souri à trois reprises aux Américaines. Mais en 2025, la Californienne était la seule représentante de la bannière étoilée ! Avec une dernière carte de 63, elle a mis le feu au dernier tour pour finir dans le top 5. «C’est la première fois que je jouais le Lacoste Ladies Open de France. J’ai bien débuté. Je me suis bien placée sur les greens et j’ai mis de bons putts. J’ai pris ma journée coup par coup. et ça m’a souri. Je suis contente d’avoir bien joué devant mes amis français. Et ce soir je vais aller fêter ça à Paris !»
Le tremplin May Management
La joueuse d’origine philippine a été aidée en arrivant en France par May Management, la structure développée par l’ancienne pépite du golf hexagonal Mathilda Cappeliez et Pierre Mazier. «Quand je suis arrivée en France, May Management m’a beaucoup aidée. Ce n’était pas forcément facile de comprendre le fonctionnement du LET. Mathilda Cappeliez est venue me suivre au Maroc pour les cartes du LET fin 2024. Pierre est toujours là aussi quand il faut s’occuper d’un visa ou d’établir des contacts avec des entreprises pour des partenariats notamment. Je leur dois beaucoup et ils m’ont vraiment aidée à affronter la transition amateur-professionnelle. Ce sont des amis maintenant.»
Photos : Golf Planète