Victor Perez, déjà dans le top 5

20 janvier 2022

Des sept français qui ont pris le départ ce jeudi de l’Abu Dhabi HSBC Championship 2022, c’est Victor Perez, 85e joueur mondial, qui s’offre la meilleure entame avec un très solide 66 (-6). Quatrième ex-aequo, il pointe à trois coups du leader, l’Ecossais Scott Jamieson, qui devance respectivement d’une et de deux longueurs le Norvégien Viktor Hovland et le Belge Thomas Pieters. Bons débuts également pour Alexander Levy et Julien Brun, dix-septièmes à -3.

Convoqué aux aurores (7h20 locale) en première partie depuis le tee n°1 du Yas Links, nouvel hôte du Abu Dhabi HSBC Championship, Victor Perez n’a pas manqué ses débuts sur le DP World Tour 2022. Le Tarbais, visiblement très en jambe et qui n’avait plus joué en compétition depuis sa 46e place à la finale de la Race le 21 novembre dernier, a ainsi signé un aller de feu (-7 avec un eagle et cinq birdies en sept trous seulement), trouvant même le luxe de prendre seul la tête du tournoi à -8 après 14 trous grâce à un sixième birdie.

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Hélas, un trois putts sur le green du 15 et une mise en jeu trop à droite sur le par 5 du 18 ont obligé l’actuel 85e joueur mondial à concéder deux bogeys. Ces deux légères ratures sur la carte de scores ne l’empêchent toutefois pas de pointer en haut du leaderboard, quatrième ex-aequo (en compagnie notamment du tenant du titre, Tyrrell Hatton, et de Mr Ryder Cup, Ian Poulter), à trois longueurs derrière l’Ecossais Scott Jamieson, impressionnant avec son 63 (-9) inaugural sans la moindre erreur. Viktor Hovland (-8) et Thomas Pieters (-7) sont, eux, venus s’intercaler aux deuxième et troisième places.

Une belle journée pour Victor Perez qui malgré un final un peu plus difficile avec un bogey au 15 et au 18 termine à -6

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— GOLF+ (@GolfCanalPlus) January 20, 2022

« J’ai réussi un début de partie que tout joueur aurait souhaité réaliser, lâche-t-il à la sortie du recording au micro du DP World Tour. J’ai vraiment très bien joué (9 fairways touchés sur 14, 17 greens sur 18 pris en régulation). Quand vous vous retrouvez dans une telle situation aussi rapidement avec un score de -7 ou -8, le plus étrange est alors de trouver la bonne balance. Ce n’est jamais évident de conserver ensuite le même rythme. Par la suite, le vent a commencé à souffler un peu plus fort mais malgré ces deux bogeys sur la fin, je suis très content de ma journée. »

Globalement, les représentants tricolores (amputés mercredi soir de Matthieu Pavon, positif au Covid) ont plutôt bien lancé leur année sur le Tour. Alexander Levy, très revanchard après deux saisons 2019 et 2020 médiocres, poste un excellent 69 (-3), tout comme Julien Brun, issu du Challenge Tour et déjà très à l’aise aux côtés de son caddie expérimenté, Basile Dalberto.

Le duo arrive ainsi à accrocher un encourageant top 20 (17es) et peut espérer poursuivre l’aventure ce week-end ici dans les Emirats. Il faudra néanmoins apprivoiser les éléments ce vendredi, une journée que l’on annonce d’ores et déjà comme déterminante. La météo prévoit en effet de très fortes rafales de vents.

McIlroy et Morikawa, dans le dur

A ce titre, il sera intéressant de suivre certains grands favoris qui se sont quelque peu pris les pieds dans le tapis ce jeudi. C’est le cas par exemple de Rory McIlroy, auteur d’un très terne 72 (par) ponctué par une balle dans l’eau sur le 18. 77e, le Nord-Irlandais est au-delà d’un cut virtuel fixé à -1.

Plus inconfortable encore la position du n°1 de la Race 2021, Collin Morikawa. L’Américain, qui n’a jamais réussi à prendre la mesure de ce par 72 dessiné par Kyle Phillips, doit se contenter d’un 73 (+1) avec seulement deux malheureux birdies contre un bogey et un double. L’actuel n°2 mondial, qui peut déloger l’Espagnol Jon Rahm en cas de victoire dimanche, occupe une très provisoire 90e place.

Provisoire car vingt joueurs, faute de luminosité suffisante, n’ont pas eu le temps de boucler leur premier tour. Ils devront se lever très tôt vendredi pour signer leur carte avant d’enchaîner sur un deuxième tour que l’on annonce, donc, dantesque !