
En quête d’un deuxième majeur en carrière Justin Rose était ce week-end au Royal Portrush afin de reconnaître le parcours du 153e The Open dans des conditions favorables. Il en a profité pour révéler pourquoi il est si performant en majeur depuis plusieurs années.
Avec 6 top 10 au cours de 20 derniers tournois du Grand Chelem, Justin Rose semble ne pas avoir été encore rattrapé par le poids des années.
L’Anglais de 44 ans, qui a débuté sa carrière en majeur par une fantastique 4e place au Royal Birkdale en 1998, avec le statut d’amateur, a notamment fini à la deuxième place de The Open 20 ans plus tard, en 2018 à Carnoustie (victoire de Francesco Molinari) mais aussi l’an dernier à Troon lorsqu’il a terminé à deux coups de Xander Schauffele.
je dirais que si mes performances en tournois majeurs sont supérieures à celles des tournois classiques, c’est certainement dû à ma préparation.
Le vainqueur de l’US Open 2013 qui rêve d’inscrire un deuxième majeur à son palmarès a également échoué de très peu au Masters à plusieurs reprises. Il compte en effet trois deuxièmes places en 2015, 2017, et cette année battu en play-off par Rory McIlroy.
Le calme avant la tempête
Pour expliquer cette réussite, Rose invoque le soin particulier qu’il place dans la préparation de ces épreuves.
Dans une vidéo postée par le Royal & Ancient, lors de sa récente visite au Royal Portrush, il décrit pourquoi il aime venir quelques jours en amont de la semaine du tournoi.
« J’aime venir quand c’est calme. Quand il n’y a pas d’autres joueurs du circuit et surtout quand il n’y a pas la grande foule. Avant que ça ne devienne un peu chaotique, avec les fans très excités, les demandes d’autographes etc…»
Pour Justin Rose cette atmosphère est propice à une meilleure reconnaissance du tracé. Elle est la raison pour laquelle il joue mieux en majeur que lors des tournois réguliers du PGA Tour.
« Cette préparation est très importante, je ne serais pas ici si elle ne l’était pas. Je ne dirais pas qu’elle est vitale, car parfois, on sait, ça ne marche pas. On peut être ici, on peut travailler dur, mais on ne peut pas garantir un résultat », explique Rose.
Mais je pense qu’avec le temps, à force de se préparer ainsi pour les 40 ou 50 tournois majeurs d’une carrière, ça finit par payer. J’ai pu le constater. Globalement, je dirais que si mes performances en tournois majeurs sont supérieures à celles des tournois classiques, c’est certainement dû à ma préparation.»
Photo : R&A