
À deux étapes de la fin de saison, plusieurs joueurs du LIV Golf – dont des figures bien connues – risquent la relégation. La lutte pour rester dans la ligue s’intensifie.
Alors que la saison 2025 du LIV Golf approche de son dénouement, plusieurs joueurs bien connus du grand public sont en grand danger de relégation. Avec seulement deux tournois individuels à disputer – à Chicago puis à Indianapolis – avant la grande finale par équipes dans le Michigan (22-24 août), le suspense est total dans les bas-fonds du classement.
Trois zones
Le LIV Golf a mis en place un système en trois zones pour déterminer l’avenir des joueurs dans la ligue :
Lock Zone : les 24 premiers du classement sont assurés de conserver leur place pour la saison suivante.
Open Zone : les joueurs classés de la 25e à la 48e place restent dans la ligue, mais leur équipe actuelle n’est pas obligée de les conserver si leur contrat expire.
Relegation Zone : au-delà de la 48e place, c’est la relégation pure et simple. Les joueurs devront alors regagner leur place via les International Series ou les cartes.
En 2023, avec 48 joueurs sur le circuit, il fallait terminer au moins 44e pour éviter la relégation. Depuis 2024, le champ a été élargi à 54 joueurs par tournoi avec l’ajout d’une équipe et de deux wild cards, mais les règles sont plus strictes : seuls les 48 premiers du classement général final sont protégés.
Des têtes d’affiche en difficulté
Actuellement, Andy Ogletree (HyFlyers GC) occupe la 48e place avec 4,93 points. Juste derrière, une dizaine de joueurs, dont des noms prestigieux, luttent pour leur survie dans la ligue. Parmi eux, Ian Poulter (51e, 4,5 points), capitaine des Majesticks et figure emblématique du golf mondial, joue peut-être ses dernières cartes sur le circuit. Le Chilien Mito Pereira (53e, 0,6 points), considéré comme une étoile montante au moment de son arrivée, vit une saison noire.
Même constat pour Anthony Kim (55e, 0 point), dont le retour tant attendu sur les greens n’a pas encore porté ses fruits. Il dispose cependant d’un statut particulier. À noter que quatre des six nouvelles recrues de la saison 2025 figurent également dans la zone rouge.
Le bas du classement général
©Ross Kinnaird/Getty Images