Premier tour énorme du Chinois Ashun Wu, du Thaïlandais Kiradech Aphibarnrat (photo) et du Néerlandais Darius Van Driel, leaders à -8 (63). Le trio devance d’une longueur l’Espagnol Jon Rahm, vainqueur du tournoi en 2018 et 2019, mais aussi le Français Matthieu Pavon, impeccable avec son 64 sans erreur, et le Suédois Joakim Lagergren. Solide départ également pour Raphaël Jacquelin et Victor Dubuisson, 14es à -4 (67).
L.V.
Pour ses grands débuts à l’Open d’Espagne, Kiradech Aphibarnrat s’en est admirablement sorti. Le Thaïlandais, 33 ans, quatre fois victorieux sur le Tour européen et qui vient de perdre ses droits de jeu sur le PGA Tour (190e de la FedEx Cup), n’a pas tremblé sur le tracé du Club de Campo Villa de Madrid.
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-3 après 12 trous avec un eagle, trois birdies pour deux bogeys, il a subitement placé le curseur en mode Majeur avec pas moins de cinq birdies d’affilée du 13 au 17. A l’arrivée, il rejoint en tête à -8 (63) le Chinois Ashun Wu, leader précoce avec son sans-faute acquis en début d’après-midi, et le Néerlandais Darius Van Driel, 400e mondial et en grand danger dans la conservation de sa carte en 2023 (131e au ranking pour le moment).
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— DP World Tour (@DPWorldTour) October 6, 2022
Jon Rahm chips in to get to -7 🇪🇸#AccionaOpen pic.twitter.com/NDW0GM7Q0O
Derrière ce trio, on retrouve Jon Rahm, l’ancien numéro 1 mondial et deux fois vainqueur de son Open national en 2018 et 2019. L’Espagnol, très à l’aise sur ce parcours madrilène, n’avait plus pris le départ d’un tournoi du DP World Tour depuis sa 2e place au BMW PGA Championship le 11 septembre dernier.
Dans le sillage du Basque, eux aussi à -7 (64), le Suédois Joakim Lagergren, un seul top 10 (5e au Porsche European Open le 5 juin) en 24 départs en 2022, et Matthieu Pavon, excellent dans cette entame avec une carte sans erreur construite essentiellement sur ses premiers trous (-6 du 1 au 6).
Matthieu Pavon, le départ canon…
« Je crois bien que c’est la première fois que je réalise un tel début de tour, souligne dans un sourire le membre du Team St Laurent. Le jeu a été solide toute la journée. Cela fait plusieurs semaines que je joue bien, je sens que mon golf est en place. Sur les trous du retour, j’ai manqué quelques occasions avec mon putter de signer un score plus bas encore. Mais il n’y a pas de bogey sur la carte, et c’est ça que je vais retenir de cette journée. »
Le clan tricolore (ils sont huit engagés dans la capitale espagnole) se distingue puisque le vainqueur de l’Open d’Espagne 2013, Raphaël Jacquelin, et Victor Dubuisson, à la recherche de points, lui qui occupe une dangereuse 108e place au ranking, apparaissent à la 14e place à -4 (67).
Le leaderboard
Le leaderboard des autres français
Photo : Getty Images
