Avant tout, une très forte recommandation : le nouveau livre de Georges Jeanneau « Les Miscellanées du golf » doit absolument être en permanence à portée de main de tout golfeur qui se respecte !!
Sur votre table de chevet ou celle du salon, ou encore celle du bureau, qu’importe ! Ce livre formidable est un bouquet de fleurs multicolores, fait de 1 000 petites histoires, anecdotes, faits historiques, rappels sportifs, souvenirs inédits que l’on cueille au hasard d’un bonheur total. Achetez vite ce livre ! Achetez en même plusieurs pour l’offrir à vos meilleurs ami(e)s golfeurs (euses) ! et gardez le au chaud sur votre table préférée, juste à côté du Dictionnaire Amoureux du Golf de notre regretté ami André-Jean Lafaurie !
De quoi, s’agit-il ? De miscellanées. Je l’avoue le terme est un peu désuet et pas très sexy mais il explique bien ce qu’il est : un recueil qui réunit des études et des nouvelles diverses. Bref, un mélange de petites infos sur le golf depuis sa création jusqu’à aujourd’hui.
Georges Jeanneau à qui l’on doit une vingtaine d’ouvrages a passé deux ans à collecter dans ses archives et sa mémoire les faits majeurs que tout golfeur devrait connaitre. Une première version non retenue par l’éditeur faisait 700 pages – dommage, on aurait aimé tout savoir ! – ; le livre que publie aujourd’hui Solar en comporte quand même 380.
Un vrai foisonnement qui rend hommage à notre sport passion.
Golf Planète a rencontré Georges Jeanneau, cet expert amoureux du golf. Voilà ce qu’il nous a dit.
La compétition nait à chaque coup
Pourquoi un jour, tombe-t-on amoureux du golf ?
Je dirais parce que c’est un sport individuel ( et donc un peu égoïste) et souvent imprévu. Parce que la compétition naît à chaque coup. Parce qu’on vit d’espoir en rêvant que le prochain coup sera meilleur que le précédent…
Comment s’est passée votre première rencontre avec ce sport qui est aussi une culture ?
La rencontre a eu lieu au Club Med à Marrakech, j’avais 35 ans et j’ai profité d’une initiation qui s’est transformé en coup de foudre. J’ai arrêté le tennis, je me suis inscrit, dès mon retour en France, à Villarceaux où je suis resté 30 ans. La bonne chose a été que ma femme a aussi aimé le golf dès ses premières leçons. En 1993, j’ai acheté une maison sur le golf de Saint-Laurent dans le Morbihan et avec nos deux enfants, nous avons aussi pratiqué en Bretagne. Le golf est devenu une saga familiale.
D’où est venue cette idée d’écrire ce livre ? comment avez-vous procédé ?
J’avais envie depuis une dizaine d’années d’écrire cet ouvrage. Et un jour je me suis mis devant mon ordinateur, j’ai ressorti beaucoup de livres, fouillé dans ma mémoire. (En réalité, pour des raisons familiales je visitais mon épouse à l’hôpital ce qui me laissais beaucoup de moments de solitude ; et le confinement m’a été profitable)
J’avais déjà écrit plusieurs livres sur le golf dont les biographies de Catherine Lacoste, la grande championne française qui s’est mise au golf après avoir vu son père rentrer une approche, et Jean Garaialde, un homme exceptionnel de prévenance, de classe et de succès sportifs.
En fait, j’avais cette idée de livre depuis très longtemps. Je ne savais pas si je devais lui donner un axe français, européen, mondial… Puis, un jour, ma femme a été malheureusement hospitalisée. Entre les visites et le confinement, je me suis accroché à l’écriture de ce livre.
J’ai fait le pari de ne pas retenir une présentation chronologique, thématique ou autres. Chacun peut ainsi picorer comme il veut. Librement.
Mes trois anecdotes préférées
Parmi ces centaines de miscellanées, quels sont les trois que vous retiendrez à titre personnel et pourquoi ?
La première : le coup de golf sur la lune et sa morale (page 220). Avec un rappel amusant et une remarque : le R&A envoya un télégramme de félicitations à Alan Sheppard en lui faisant toutefois remarquer que avant de quitter un bunker, on doit ratisser. Bel exemple d’humour britannique. Et ensuite, l’astronaute américain n’a jamais voulu révélé la marque de la balle… Refusant toute approche publicitaire de ce geste historique.
La seconde : L’honnêteté de Bobby Jones: à vous de découvrir en page 215, cette attitude incroyable, et peu envisageable aujourd’hui, du grand champion américain lors de l’US Open 1925.
La troisième : J’hésite entre le putt donné par Nicklaus à Tony Jacklin (page 88) et ce conte de fée que fut l’association caddy-joueur de Lowery (10 ans !) et Ouimet (page 98).
Le golf, c’est l’école de la vie
À un enfant qui a envie de se mettre à la pratique du golf, quels sont les mots que vous emploieriez pour l’encourager ?
Je lui dirais que le golf, c’est l’école de la vie où le respect, l’humilité et la persévérance sont des vertus cardinales.
Quels sont les champions que vous citeriez pour l’aider à comprendre et à avancer ?
Sans aucune hésitation, Seve Ballesteros ! Il a démocratisé le golf en Europe et comme champion, je n’ai jamais vu un autre joueur se sortir aussi bien de situations inextricables….
Ah, Ballesteros gagnant le British Open ! Aujourd’hui 90% des joueurs n’ont plus de charisme, en particulier chez les Américains.
Parmi les ouvrages déjà publiés par Georges Jeanneau, il écrit en 1999, Le Golf en France, quelques siècles d’histoire, première chronologie importante du golf français ( Prix Lacoste du plus beau livre sportif de l’année 1999), Le Golf en France, quelques siècles d’histoire (Ed. Atlantica), Contes et Nouvelles du golf (Ed. Atlantica), Catherine Lacoste remporte l’US Open (Ed. FFGolf), Jean Garaïalde, Quarante ans de victoires (avec André-Jean Lafaurie) (Ed. FFGolf), Le Livre du Centenaire de la Fédération Française de Golf, Les Golfs centenaires de France, avec Jean-Bernard Kazmierczak (Ed. FFGolf) etc…
LES MISCELLANÉES DU GOLF, de Georges Jeanneau
Éditions Solar, 380 pages, relié, 19,90 €
Contact de l’auteur : georgesjeanneau@orange.fr