Du 14 au 18 mai, le prestigieux Golf de Biarritz Le Phare sera le théâtre de la 1re division du Championnat de France par équipes dames. Seize clubs venus des quatre coins du pays viseront la victoire dans cette épreuve majeure du calendrier amateur.
Le sommet du golf amateur féminin s’installe sur la Côte basque. Pendant cinq jours, les meilleures formations de l’Hexagone s’affronteront sur le tracé du Phare à Biarritz pour décrocher la Golfers’, emblème de la suprématie nationale par équipes.
La compétition débutera par deux journées de stroke play, mercredi 14 et jeudi 15 mai. Chaque formation alignera six joueuses, les cinq meilleures cartes étant comptabilisées pour établir le classement général. À l’issue de ces qualifications, les huit meilleures équipes seront reversées dans le tableau final en match play (deux foursomes et cinq simples par tour), tandis que les huit autres joueront vendredi un match couperet (un foursome et quatre simples) pour conserver leur place parmi l’élite.
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La Boulie vise la passe de quatre
Triple tenante du titre, l’équipe du Racing Club de France La Boulie fait une nouvelle fois figure de favorite. Portée par Mathilde Claisse, victorieuse sur ce même tracé de la Biarritz Cup en 2022, la prometteuse Alice Kong et l’expérimentée Alexandra Vilatte-Farret, le club bleu et blanc pourrait inscrire un 20e titre national à son palmarès.
Mais la concurrence francilienne sera féroce : Saint-Cloud, finaliste l’an passé, Saint-Germain, Fontainebleau ou encore Chantilly ont de sérieuses ambitions.
Le Golf Club de Toulouse, l’un des deux représentants de la Ville rose avec Palmola, pourra compter sur Louise Uma Landgraf et Louise Réau, cinquième au ranking national. Le Golf Club de Lyon, emmené par Sara Brentcheneff, victorieuse la semaine dernière sur le LETAS, cherchera à s’appuyer sur sa jeune championne pour viser les sommets du classement.
À domicile, Biarritz veut briller
Maintenue de justesse l’an dernier pour son retour au plus haut niveau, l’équipe hôte du Golf de Biarritz Le Phare espère cette fois jouer les trouble-fête. La parfaite connaissance du par 69 pourrait être un atout non négligeable face aux grosses écuries. « C’est un gros avantage de jouer sur le parcours qu’on connaît par cœur, mais le gros inconvénient c’est que l’on a toujours plus de pression quand on joue chez soi », nuance Estelle Nocera Sirot, capitaine de l’équipe basque.
D’autres formations espèrent également tirer leur épingle du jeu : les Nantaises de l’Île d’Or, les Aindinoises de l’UGolf Mionnay, les Nordistes de Brigode, les Azuréennes de Cannes Mougins, les Bretonnes de la Freslonnière, les Messines de l’Académie 57, ainsi que les Varoises de Valescure.
©Nathan Cardet/Golf Planète
