
Deuxième du FedEx Open de France de Saint-Nom-la-Bretèche après le premier tour, Julien Guerrier revient sur sa journée marquée par deux sorties de bunker rentrées… et une position de témoin d’un incroyable coup rocambolesque de Keita Nakajima !
D.C.,
Expliquez-nous un peu cette incroyable sortie de bunkers rentrées au 18… après celle déjà dingue du 9 !
Au 18, j’ai fait un très mauvais coup de départ et j’avais un lie pas terrible au deuxième coup. J’ai voulu me mettre juste sur le green avec mon chip et je me suis mis dans le bunker. C’était un peu la même sortie qu’au 9 et je me suis dit que c’était possible de la rentrer à nouveau. Et elle est rentrée en plein milieu !
Qu’avez-vous pensé du parcours de Saint-Nom-la-Bretèche, qui remplace le Golf National cette année ?
Le parcours est magnifique. Le cadre est somptueux. Le Golf National reste un des meilleurs parcours du monde. Mais on est tous contents de jouer à Saint-Nom-la-Bretèche. Certaines personnes pensaient qu’on allaient exploser le parcours, mais avec des greens rapides, des pentes et des drapeaux compliqués, c’est tout de suite dur de scorer.
Après avoir réalisé le meilleur score de l’après-midi, pensez-vous que le fait de jouer demain matin sera un avantage ?
On ne sait jamais quand est-ce qu’on joue bien. Parfois même, le score ne reflète pas vraiment le niveau de jeu. Donc on verra bien demain comment ça va se passer. Je vais encore essayer d’améliorer deux-trois choses. Je me suis bien senti des départs, mais mon jeu de fer et ma concentration restent perfectibles. J’ai pas mal ressenti la fatigue également et il faudra bien récupérer pour demain.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il s’est passé dans votre partie, avec le coup de Keita Nakajima qui ressemblait étrangement à un air-shot ?
J’ai vu le coup de Nakajima. Quelqu’un a toussé. Je pensais qu’il allait se relever et la personne a retoussé pendant qu’il jouait. On voit bien qu’il a essayé de s’arrêter. Il s’est retourné vers nous rapidement. À son niveau, on se doute bien qu’il n’a pas raté la balle. L’arbitre est venu par courtoisie nous demander si on estimait qu’il avait joué la balle. En blaguant on lui a dit qu’il était nul et qu’il avait manqué la balle. Et bien évidemment il n’a pas été sanctionné d’un coup. Pour moi c’était la bonne décision.
Photo : Lucas Hélin / FFgolf