
Qualifié à la dernière minute lundi matin pour disputer le FedEx Open de France à Saint-Nom-la-Bretèche, Bastien Amat a libéré une place pour son compagnon d’entraînement au Cabot Bordeaux, l’expérimenté Julien Quesne !
David CHARPENET, à St-Nom-la-Bretèche
Qualifié in extremis par sa catégorie de jeu pour le FedEx Open de France à Saint-Nom-la-Bretèche, Bastien Amat était déjà assuré de jouer de toute façon par le biais d’une éventuelle invitation. Le 1er joueur réserve par le classement français a donc été qualifié. Un glissement salvateur pour Julien Quesne, son partenaire d’entraînement au Cabot Bordeaux ! «Je suis rentré dans le champ à la dernière minute grâce à ma catégorie, expliquait-il. J’avais déjà la garantie de jouer parce que j’avais une invitation qui m’était réservée au cas où, afin de pouvoir m’organiser, sans arriver à l’arrache à la dernière minute. Et comme je suis finalement rentré par ma catégorie, j’ai libéré une place du champ national… Et c’est Julien Quesne qui l’a eue ! Je suis content pour Julien parce que je m’entends bien avec lui. On s’entraîne ensemble au Cabot Bordeaux (ex-Golf du Médoc), même si je suis membre de l’Evian Resort Golf Club.»
J’étais première réserve du champ national et j’espérais que Bastien Amat rentre par sa catégorie pour libérer une place
Julien Quesne
Julien Quesne attendait ça depuis des semaines ! L’expérimenté Sarthois installé à Bordeaux a finalement su lundi matin qu’il était qualifié pour le FedEx Open de France, dans la foulée de l’officialisation de la qualification de son partenaire d’entraînement au Cabot Bordeaux, Bastien Amat. «Je guettais l’entry list du tournoi tous les jours depuis plusieurs semaines, avouait-il en souriant. Les deux options pour que je joue, c’était soit par le champ national soit grâce à une invitation. J’étais première réserve du champ national et j’espérais que Bastien Amat rentre par sa catégorie pour libérer une place du champ national. Il est rentré lundi matin parce qu’il y avait eu quelques scratches. J’ai su à 10h30 que j’étais qualifié pour jouer cette semaine.»
Je me suis battu pour rejouer l’Open de France et je suis très fier de pouvoir être à nouveau au départ de mon Open national
Julien Quesne
Il a donc fallu changer les plans au dernier moment et se diriger vers Saint-Nom-la-Bretèche… après un passage express forcé à la maison ! «J’étais au Portugal et j’avais déjà enregistré mes bagages pour Bordeaux. J’ai donc dû repasser par la maison pour changer la valise et repartir dans la foulée.» Une petite péripétie qui ne n’altère pas le bonheur de rejouer son Open national… après six ans d’attente. «Ça fait 7-8 ans que c’est compliqué physiquement et golfiquement. Je me suis battu pour rejouer l’Open de France et je suis très fier de pouvoir être à nouveau au départ de mon Open national pour la première fois depuis 2019. J’ai vraiment envie d’en profiter au maximum. Ma famille sera là cette semaine. Tout ça, c’est vraiment un gros boost pour ma fin de saison.»
Un parcours à découvrir pour les deux hommes
Si le parcours de l’Albatros du Golf National est connu par tous les golfeurs professionnels de France, l’historique tracé de Saint-Nom-la-Bretèche est moins habituel pour tous ceux qui ont fait leurs armes loin de l’Île-de-France, comme Bastien Amat et Julien Quesne. «J’ai découvert les dix-huit trous en deux temps lundi et mardi, rappelait Bastien Amat. C’est un parcours très varié avec des fairways étroits et de petits greens. C’est aussi un lieux chargé d’histoire. C’est agréable de voir les affiches des Trophée Lancôme un peu partout.» Habitué au DP World Tour et à l’HotelPlanner Tour depuis 2005, Julien Quesne n’a plus joué le parcours depuis près de quinze ans. «Ça doit faire une quinzaine d’années que je n’ai pas joué le parcours de Saint-Nom-la-Bretèche, réfléchissait-il. Mais je sais que c’est un parcours plutôt taillé pour mon jeu parce qu’il n’est pas nécessaire d’être très puissant. Il faut surtout être précis.»
Photos : Golf Planète