Il fut la voix du golf pendant de nombreuses années assurant le commentaire de tournois de l’European Tour pour le monde entier jusqu’à il n’y a pas si longtemps.
Après Peter Aliss, un autre grand du golf s’en va.
Renton Laidlaw, en bon écossais d’Edimbourg, était un solide pilier sur lequel le golf, européen en particulier, s’est donné une quatrième dimension, pas la plus voyante, mais bien efficace.
Devenu « junior reporter » en 1957, passé par « the Edinburgh Evening News », il entrait plus tard dans l’audio-visuel, devenant la voix que les britanniques attendaient à la radio (BBC) et à la télé (Sky Channel, ex BSB), pour leur décrire, entre autres, le Masters quarantaine-deux fois, avec toutes ses connaissances et son humour, à la mesure d’un Peter Aliss, la sympathie en plus.
Très écouté dans les coulisses des directoires du golf, sans la moindre compromission, il avait rejoint l’Association of Golf Writers en 1963, groupe professionnel très fermé (aujourd’hui, bien moins) dont il devenait l’âme et l’animateur principal jusqu’en 2015.
165 Majeurs
Pendant tout ce moment de vie, couvrant 58 « British » Opens parmi ses 165 majeurs, il donnait le ton de façon à ce que les R&A, USGA, PGA Tour et autres locomotives du golf mondial respectent les media et leur facilitent la tâche, contribuant en partie au succès répété des Ryder Cups.
Bon golfeur avec son index 12, Renton, plutôt petit et rond-jovial, a connu les plus grands qu’il aurait tutoyés si le « tu » existait dans sa langue, de Seve Ballesteros sur 18 trous, Arnie Palmer ou Jack Nicklaus remettant un autre Prix à ce sacré bonhomme, membre de l’USGA et du R&A dont il produisait longtemps le « Golfer’s Handbook », la bible de tout journaliste dédié.
Renton Laidlaw avait 82 ans, viviat près dde St Andrews et avait été hospitalisé vendredi dernier, atteint par le virus Covid-19.
©Gettty/AFP Redington