De retour de Mexico, Victor Perez s’est arrêté à Paris avant de retrouver son home écossais près de Saint-Andrews.
Il en a profité pour parler avec des journalistes, dont nos confrères du Figaro, Romain Schneider et Lionel Vella, avec qui il est d’abord revenu sur son terrible premier tour (81) qui l’a éloigné de toute chance de bon classement lors de ce premier WGC 2020 :« Il y aura encore malheureusement des journées comme ça… Ce que je retiens, c’est ma réaction avec trois cartes sous le par. Je dois positiver… ».
Et sur son sentiment présent : « Cela ne fait que 5 mois que je suis dans le 50e mondial… Cela prendra encore un peu de temps et de patience pour mettre tout en place, deux ou trois ans… 2020 est une année particulière : je vais jouer les 4 Majeurs, les 4 Championnats du monde, puis il y aura peut-être les JO et la Ryder Cup… Je jouerai 22 tournois environ, une moyenne de 2 par mois. Et il faut gérer les décalages horaires, les fatigues physiques : en termes physiologiques, le corps a du mal à gérer… ».. . »La Ryder Cup, forcément j’y pense. J’ai joué deux fois avec Padraig Harrington cette année et mon caddie est irlandais. Alors, si les résultats sont là…. ».
Victor apparaît calme, lucide et mature alors que les événements se sont précipités en un an… Des qualités qui permettront à notre meilleur représentant de grimper encore d’autres marches pour se rapprocher des tout meilleurs mondiaux.