Les conférences de presse se sont enchaînées ce mardi à Portrush. On vous a sélectionné quelques-unes des phrases les plus amusantes ou surprenantes du jour.
De notre envoyé spécial à Portrush, Stefan Colin
Vous prenez la mesure du vent, s’il est de gauche à droite, s’il pousse fort, puis vous choisissez votre trajectoire… Mais vous devez aussi anticiper une zone de jeu où la balle ne risque pas de finir dans un endroit délirant. Parce qu’une fois la balle en l’air et que le vent a changé, c’est sayônara. Vous ne pouvez plus rien faire.
Bryson DeChambeau qui tente de décrire à quel point les caprices du vent sur les parcours links peuvent le rendre fou
Ma femme Maya, elle les a mis sur une étagère tellement haute que je dois prendre une échelle pour les atteindre et ça m’énerve.
La réponse du tenant du titre Xander Schauffele à qui l’on demandait où étaient exposés ses trophées dans sa maison et notamment la Claret Jug
La façon dont Seve (Ballesteros) jouait sur les links n’était pas « normale ». Il tapait le driver aussi fort possible, un peu n’importe où, mais il trouvait toujours un moyen de s’en sortir, avec son putting, avec son chipping. Ce n’était pas du tout habituel, et ça montre à quel point c’était un immense champion.
Signé Jon Rahm à propos du dernier Espagnol à s’être imposé dans l’Open britannique, en 1988, il y a 37 ans.
Gagner un tournoi de golf, c’est satisfaisant du point de vue de l’accomplissement, mais ça ne l’est pas dans ce que vous ressentez au plus profond de votre cœur. Je suis un peu « schizo ». J’aime vivre mes rêves, j’aime travailler, j’aime m’entraîner pour y parvenir mais en fin de compte, il arrive que je ne comprenne pas l’intérêt de la chose.
Scottie Scheffler avait l’âme philosophe face à la presse, mais on est sûr que quand le tournoi débutera, il ne se plongera pas dans cet abîme de réflexions.
Dès que j’ai reposé le pied sur le parcours, j’étais intarissable. J’aurais pu raconter ma victoire pendant des heures.
Shane Lowry raconte comment il a vécu son retour à Portrush et l’interview qu’il a réalisée sur le parcours pour revenir sur son triomphe lors de l’Open britannique 2019 ici à Portrush.
Mon rêve, ce serait de pouvoir taper un drive dans un hangar de 400 yards (365 mètres) de long. Sans vent donc.
Bryson DeChambeau comme une forme de conclusion à sa hantise du vent qui affecte ses coups de golf.
Oisin Keniry/R&A/R&A via Getty Images
