Aux portes de Bordeaux, non loin de l’Océan Atlantique, le Golf Resort du Médoc reste l’une des plus belles destinations touristiques françaises, plusieurs fois récompensée au niveau international et national.
Ses deux parcours championships, son Training Center, son Hôtel entièrement rénové l’an dernier et son spa lumineux, sa table si représentative de cette terre du sud-ouest, sa situation au cœur d’une région de vins exceptionnels attirent toujours aussi bien les amateurs que les professionnels du golf, ou même les simples touristes charmés par son environnement naturel et la qualité du silence vécu.
Vincent Paris (à gauche sur la photo) qui dirige le Golf Resort du Médoc nous présente l’importance des investissements réalisés ces deux dernières années ainsi que les espoirs d’une relance attendue. Son intendant de parcours souligne la politique environnementale mise en place.
Le Golf Resort du Médoc est devenu, au fil des années, un des plus beaux golfs de France, en termes sportifs mais aussi touristiques. Vous avez profité de l’arrêt provoqué par la pandémie pour rénover et repenser votre développement. Avec déjà des résultats positifs. Quelle est la réalité de ce nouveau départ ?
Vincent Paris : Avant l’arrêt brutal de nos activités en mars 2020 pour les raisons que nous connaissons…nous avions réalisé les mois précédents la première phase de rénovation de la moitié des chambres de notre hôtel MGallery.
Aussi, nous avions anticipé le second confinement du mois de novembre et décidé dès le mois d’octobre de fermer notre hôtel afin de procéder à la seconde et dernière phase de travaux.
Nous disposons ainsi depuis le mois de février de cette année d’un hôtel entièrement modernisé à la plus grande satisfaction de nos clients.
Par ailleurs, cette période de début d’année vierge de toute compétition de golf nous a permis d’initier d’importants travaux de drainage sur les fairways de nos deux parcours des Châteaux et des Vignes.
Il est encore un peu tôt pour parler d’un nouveau départ en 2022. La situation sanitaire tarde à revenir à la normale et s’améliore depuis quelques semaines uniquement grâce à la mise en place du passe sanitaire. Aussi, le tourisme international est encore à l’arrêt et le marché du tourisme d’affaire redémarre très lentement
Enfin, les presque 18 mois d’arrêt que nous avons connus ont eu des conséquences sociales très importantes sur tous les métiers de l’hôtellerie restauration en France. Nombreux collaborateurs ont tout simplement changé de voie professionnelle et nous avons rencontré des difficultés à recruter dans certains services.
En bref, le produit est là et nous espérons impatiemment un retour progressif à la normale en 2022.
Comment voyez-vous le Golf Resort du Médoc dans deux ans, cinq ans… ? Sur quels atouts s’appuyer pour réussir votre progression ?
VP : Nous devons poursuivre nos efforts dans la qualité et nous concentrer sur l’expérience client.
Le Golf du Médoc Resort possède de nombreux atouts (qualité du site, renommée des parcours, vin et gastronomie, destination Bordeaux attractive…) et il est essentiel d’en tirer le plus grand profit pour nos clients golfeurs.
Aussi, notre clientèle recherche un lieu de convivialité, sportif et dynamique dans lequel ils se sentent bien.
Nous continuerons à œuvrer dans ce sens dans les années à venir.
Environnement : 110 hectares de zones sauvages et 40 consacrés au jeu
Autre domaine au cœur du plan de développement du Golf du Médoc : l’environnement. Yannick Viola, l’intendant de parcours , nous a fait part de la politique mise en place.
Le respect de l’environnement est une des priorités de la fédération française de golf : un accord vient encore d’être signé sur la biodiversité. Beaucoup de golfs en France ont axé leur développement autour de cette dynamique volontariste. Comme se concrétise-t-elle au Médoc ? quels sont les objectifs fixés ? et les mesures déjà prises ?
Yannick Viola : Depuis sa création il y a 34 ans, l’objectif premier du Golf du Médoc Resort est la préservation de l’environnement. Tout a été mis en place depuis le début pour maximiser la biodiversité puisque sur 150 hectares seulement 40 hectares sont utilisés en zone de jeu, les 110 hectares restants sont des zones totalement sauvages. Les zones sauvages sont girobroyées tous les hivers, soit 1 fois par an. Nous pensons qu’il est important de préserver la faune et la flore au maximum.
Récemment nous avons effectués les travaux suivants :
– Réduction de l’utilisation de l’eau pour l’arrosage : l’intégralité du système d’arrosage a été changé il y a moins de 3 ans et des sondes d’humidité ont été mis en place cette année ;
– Réduction des produits phytosanitaire ;
– Réduction des intrants ;
– Mise en place des produits de substitution bio qui sont programmés à l’année sur nos deux parcours.
Sur nos parcours, vous pouvez apercevoir différentes espèces d’animaux. La faune sauvage est constituée d’une couvée de faisan naturel, de chevreuils, de renards et de lapins. Tous les bassins et les lacs sont empoissonnés notamment par les carpes, brochets et les black bass.
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