Andalucía Masters

Julien Guerrier : « Fier de pouvoir me dire, j’ai su le faire »

21 octobre 2024

Au lendemain de sa première victoire sur le DP World Tour, au terme d’un incroyable marathon de 9 trous de play-off, Julien Guerrier, très sollicité, a bien voulu nous accorder une interview où il revient sur les émotions qu’il a vécues en Andalousie. Le Rochelais, désormais 116e mondial, évoque aussi sa fin de saison et les conséquences de ce titre après lequel il a si longtemps couru…

 

Propos recueillis par G.B.

GOLF PLANETE : Comment vous sentez-vous, un peu moins de 24 heures après cette victoire !

Julien GUERRIER : Fatigué ! (rire). Fatigué… Quand on a reçu une telle dose d’adrénaline, il est difficile de trouver le sommeil.

G.P. : Comment avez-vous célébré cette victoire hier soir ? Avec d’autres joueurs ?

J.G. : J’ai eu mes proches au téléphone bien sûr, mais c’est resté très tranquille. Les autres joueurs français ont dû partir hier soir, ils avaient des vols. Je suis resté sur place avec mon caddie (Chris Liley), avec l’un de mes anciens caddie, avec une amie qui était là avec sa belle-famille. On a fait un resto. Et puis voilà…

G.P. : Quel est votre programme pour ce jour d’après ?

J.G. : Je rentre à Lyon auprès de ma famille. Le programme du jour, c’est répondre aux gens ! Je crois qu’il va me falloir toute la semaine pour répondre à tous ces messages. Je ne les ais pas encore tous lus, mais il y en a déjà beaucoup qui m’ont touché. A travers ça, on voit l’émotion ressentie par les autres. Elle n’a pas été forte que pour moi. Même si ça fait peut-être un peu prétentieux, c’est génial d’être un peu créateur d’émotions.

Pouvoir réussir à surmonter les déceptions du passé, c’est génial.

G.P. : C’est peut-être encore un peu chaud, mais parvenez-vous à mesurer ce que cela représente pour vous ? Cela fait 17 ans que vous êtes sur le circuit du DP World Tour en tant que professionnel… C’était votre 230e départ…

J.G. : Oui, ça a été une très longue attente (Ndlr, il est passé professionnel en avril 2007). Alors bien sûr, c’est quelque chose de fort. Y en a qui ne l’ont jamais, cette fameuse victoire, et de très bons joueurs. C’est l’aboutissement d’un travail avec toute mon équipe. On avance petit à petit, on met des choses en place, ce sont plein de petits détails qui amènent à ça. Je leur adresse à tous un gros remerciement, à tous ceux qui m’aident et qui ont pu m’aider.

G.P. : Pouvez-vous résumer toutes les émotions qui vous ont traversées pendant cette incroyable journée marathon du dimanche ?

J.G. : Je pense qu’il n’y a pas de victoire facile de toute façon (sourire)… Dans le golf, tout le monde s’est cassé la figure par le passé, même des grands champions. Même des Rory, qui a gagné des grands tournois.

Pouvoir réussir à surmonter les déceptions du passé, c’est génial. Je suis passé pas mal de fois tout proche, sans réussir à le faire. Là cette fois, il y a eu aussi la réussite du vainqueur de mon côté. J’ai tapé quelques mauvais coups, c’est vrai, et j’ai eu quelques petits coups de pouce (Ndlr : il a frôlé le hors-limite au trou n°10 et les obstacles d’eau aux trous n°16 et 17).

Les émotions, pour moi, elles n’ont peut-être pas été aussi fortes qu’on pourrait le croire. J’étais très  »focus » sur l’intensité à mettre à chacun de mes coups. Je suis plutôt un anxieux, un inquiet de nature. Je me suis battu avec ça. Mais j’ai pris beaucoup de plaisir.

G.P. : Comment avez-vous géré le public ? On a entendu quelques encouragements en français à la télévision…

J.G. : Oui il y avait beaucoup de Français ! J’ai énormément profité du moment. J’ai un peu plus d’âge que la plupart des joueurs… On est pas toutes les semaines en train de batailler devant du public. J’ai pris tout cela comme un privilège. Même si l’énergie était contre moi parfois, je me disais que c’était trop cool, que c’était génial de vivre ça. Je regardais les gens dans les yeux. J’y voyais de la passion, de la tension. Oui, j’ai pris beaucoup de plaisir.

G.P. : Deux putts ont marqué les esprits et ont été décisifs dans cette quête de victoire, c’est d’abord celui du 72e trou, quand vous rentrez 6 mètres pour partir en play-off, et bien sûr ce dernier putt de 2,50 mètres pour la gagne. Quel était votre état d’esprit à ces moments-là ?

J.G. : Le point fort de mon jeu cette semaine, ça a été mon putting. Le driving aussi, mais cette semaine, mon putting était vraiment très performant. Mon point faible, ça a été mon jeu de fers. Dans cette dernière journée, j’ai vraiment ressenti cette force et cette faiblesse, notamment dans les moments chauds. Je savais que les deux derniers trous, le 17 et le 18, en régulation comme en play-off, étaient difficilement  »birdieable » si je puis dire, surtout avec mon jeu de fers. J’ai été souvent loin des drapeaux.

Je savais aussi que Jorge Campillo, mon adversaire, était un adversaire redoutable, capable de grands coups. Mais j’étais surpris de ne pas le voir s’alimenter davantage. Avec la fatigue, je me disais que ça pouvait jouer en ma faveur. Je faisais très attention à tout ça pour garder aussi mon niveau de concentration très haut et pour garder mon énergie pour pouvoir rentrer les putts quand il fallait. Et ça a marché…

Au moment de monter le putter, c’est comme si elle était déjà dedans

G.P. : Sur le dernier putt, vous avez dit avoir pensé à vos enfants…

J.G. : Oui… Mon ostéopathe, qui est avec moi toute les semaines, m’avait dit : « Dans les moments importants, pense à l’énergie de ta fille et à la réflexion de ton fils ». Parce que l’un et l’autre ont deux tempéraments différents. Juste avant d’y aller, je me suis dit : « C’est pour eux, ils vont m’apporter ce qu’il faut. » Alors bien sûr ça se passe en une fraction de seconde. Au moment de monter le putter, c’est comme si elle était déjà dedans. Comme sur le 72e trou. Quand je suis allé derrière le trou, j’ai eu la conviction que j’aillais le rentrer.

Je ne sais pas si on peut parler de  »transcendance ». En tout cas, j ‘avais une conviction. Alors bien sûr, l’histoire est belle , c’est facile de dire ça après quand tu rentres 6 mètres. Mais avant le coup, tu as une sensation qui est hyper forte. Tu ne peux pas la rater. C’est impossible. C’est le genre de choses que l’on aimerait pouvoir mettre en place pour le ressentir tout le temps, mais on est humain, ça ne fonctionne pas tout le temps (sourire).

G.P. : Quelle était la difficulté de ce dernier putt ?

J.G. : Il était compliqué. Il était en pente, au tout début du putt. Il n’y avait pas la même pente selon la force que j’y mettais. C’était un gauche-droite, je jouais quand même à l’extérieur du trou, il fallait qu’elle sorte à la bonne vitesse avec la direction que j’avais choisie. Elle a rapidement bifurqué vers l’intérieur du trou et elle a gentiment glissé au fond…

G.P. : On retient ces instants décisifs, mais votre jeu a été épatant, avec deux journées exceptionnelles, le jeudi et le samedi. Votre niveau de jeu doit vous satisfaire, non ?

J.G. : Oui… Enfin il y a eu quelques bogeys le dernier jour (rire) ! Comme le double au 13. J’ai tenté un truc, alors que j’aurais pu assurer le green sur le premier chip et espérer rentrer 5 ou 6 mètres. Mais c’était ma semaine. Je suis arrivé en Andalousie plutôt en confiance (Ndlr : il avait fini 18e de l’Open de France), je n’avais pas fait de bogey depuis longtemps, mais c’était aussi parce que mon putting et mon chipping étaient au point. Je suis toujours méfiant avec ce sport, où tu te couches le soir en te disant  : « Tout est au point, j’ai tout compris. » Et tu te réveilles le matin et ça a disparu…

G.P. : Une victoire après neuf trous de play-off, c’est un record sur le DP World Tour, un record que détenez désormais avec votre… coach, Raphaël Jacquelin ? Avez-vous évoqué ce joli clin d’œil avec lui ?

J.G. : Déjà sur le parcours, j’y ai pensé. Je savais qu’il y avait eu 9 trous de play-off pour son record, que je savais qu’il avait gagné contre Maximilian Kieffer, je croyais me souvenir que c’était en Espagne (Ndlr, l’Open d’Espagne en 2013 à El Saler). Un moment, je ne savais plus où on en était avec Jorge Campillo, il y a eu tellement de trous en plus. J’ai réalisé qu’on en était au 7e. Puis le 8e est partagé. Et quand le 9e débute, je me suis dit  : « Allez, c’est maintenant. » Bon, ça passe dans la tête mais ça va très vite, c’est marrant hein, mais il faut taper les coups après…

J’ai échangé avec ‘Raph’ après la victoire, mais très rapidement… On n’a pas encore débriefé. On n’a pas parlé de ce record. C’est quelqu’un de très humble par rapport à sa carrière, qui est pourtant impressionnante. Quand je lui rappelle sa carrière, il botte en touche (sourire).

Je pensais que pour gagner je devais jouer parfait, et bien non…

G.P. : Vous l’avez dit, vous avez connu des échecs par le passé, des tournois qui vous ont glissé des doigts au dernier moment. Vous devez ressentir une certaine fierté d’avoir persévéré et d’être enfin récompensé…

J.G. : Je suis juste fier de pouvoir me dire : « J’ai pu le faire, j’ai su le faire. » Je me le suis prouvé à moi-même. Certains passent toute une vie à tourner autour sans jamais le faire. J’ai réussi et ce n’est pas impossible que j’en obtienne d’autres (rire) ! Je pensais que pour gagner, je devais jouer parfait. En réalité, je n’ai pas joué si parfait que ça ! Raph ne cessait de me le dire : « Tu sais Julien, tu n’es pas obligé de jouer à la perfection dans tous les compartiments du jeu pour gagner. »

G.P. : D’ailleurs, cette victoire vous offre de nouvelles perspectives non ? Une place sur le PGA Tour n’est plus si utopique (il est actuellement 18e de la Race to Dubaï)…

J.G. : Il n’y a rien qui change, je vais garder ma routine, mon calendrier, sauf que je vais jouer les deux derniers tournois de l’année (l’Abu Dhabi HSBC Championship et le DP World Tour Championship). Le PGA Tour ? C’est tout nouveau pour moi d’y penser. Je suis proche en termes de place, mais je suis loin en termes de points. On imagine tous qu’il faut 2 000 points pour être sûr de gagner sa place, je n’en ai pas encore 1 500. Il reste des tournois richement dotés, mais ça semble loin.

Le PGA Tour, ce serait un aboutissement, un rêve golfique. Mais j’ai un peu peur de la vie en dehors du golf. Et même sur les tournois quand on ne joue pas, dans les Player’s lounge. Est-ce que j’aimerais la culture américaine, une certaine forme de solitude ? J’émets des petits doutes. Mais j’ai envie de me confronter aux meilleurs mondiaux.

 

Photo : Andrew Redington / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

Advertisement
Dans la même catégorie
Pro Golf Tour

Premier titre pour l’Allemand Nicolas Horder en Autriche, Antoine Pouguet et Alex Imbertie premiers français

L’Allemand Nicolas Horder a remporté le premier titre de sa carrière en devançant cinq adversaires sur le parcours de Haugschlag (Autriche). Les premiers français Antoine […]

GS Caltex Maekyung Open, Tour 1

Malgré les orages et un jeune amateur sud-coréen de 15 ans, Julien Sale s’installe dans un top 5 encore très provisoire

Dans une journée fortement perturbée par les orages, Julien Sale s’en est plutôt bien sorti puisqu’il pointait à la 5e place à -3 après 15 […]

Reconnaissance

Un nouveau titre honorifique pour Perrine Delacour

Perrine Delacour fait partie des athlètes élus par leurs pairs à la Commission des athlètes de haut niveau du CNOSF.   Mercredi 30 avril, les […]

Vaughn Ridley / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Presidents Cup

Presidents Cup 2026 : Ogilvy retournera à Medinah en tant que capitaine face à Snedeker

La prochaine édition de la Presidents Cup a désormais ses deux chefs d’orchestre et notamment l’Australien Geoff Ogilvy qui a rénové le mythique parcours n°3 […]

Scottie Scheffler Photo by Michael Owens / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
THE CJ CUP Byron Nelson, Tee Times

Scottie Scheffler et Jordan Spieth en affiche texane

Le PGA Tour fait escale cette semaine au Texas pour la CJ CUP Byron Nelson avec comme tête d’affiche le numéro un mondial Scottie Scheffler, […]

Championnat de France Professionnel

Julien Brun : « Il y a toujours une forme de pression »

En marge du Championnat de France Professionnel MCA, Julien Brun a fait le point sur son état physique, sa situation sur le DP World Tour […]

Championnat de France Professionnel

Les meilleurs joueurs français en quête du titre national

Sous un grand soleil, Cabot Bordeaux (ex Golf du Médoc) accueille 84 joueurs pour le Championnat de France Professionnel du 1er au 3 mai. La […]

DP World Tour

Alexander Levy entame une collaboration avec Samuel Bernard, le caddie Français vainqueur sur le PGA Tour

De retour cette saison sur le DP World Tour après une année passée sur le Challenge Tour (désormais HotelPlanner Tour), Alexander Levy s’offre les services […]

Rendez-vous

Les dates du Mercedes Open Golf de la Réunion révélées

La seizième édition de la traditionnelle compétition de doubles de l’Océan Indien se déroulera cette année sur le Golf de Bourbon, à Etang Salé. Les […]

USA's Bryson DeChambeau Photo by Brenton Edwards / AFP
Vidéo

Vous pestez contre le sable dans les bunkers ? Vous n’êtes pas seuls, DeChambeau aussi !

Si la sortie de bunker de Bryson DeChambeau au 72e trou de l’U.S. Open 2024 à Pinehurst restera dans les annales, la “sortie” de l’Américain […]

Collin Morikawa Jonathan Jakovac Photo by Mike Ehrmann / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Séparation

Pour le 6e Signature Event, Collin Morikawa prend une décision radicale !

Sans victoire depuis plus d’un an et demi, Collin Morikawa a eu plusieurs opportunités de s’imposer en ce début d’année sur le PGA Tour. Pourtant, […]

Grand Chelem

Une autre victoire en Majeur pour McIlroy dès cette année ? « Pas de conclusion hâtive » tempère Paul McGinley

Après le triomphe de Rory McIlroy à Augusta, ses nombreux fans espèrent le voir très prochainement briller en Majeur et notamment à l’occasion du futur […]

Patrick Reed Photo by David Cannon/Getty Images
LIV Golf

« Ils m’ont donné le rôle du méchant » Patrick Reed se plaint du traitement que lui a infligé le PGA Tour

Dans un vidéo Youtube diffusée par le LIV Golf, l’ancien vainqueur du Masters, Patrick Reed, s’est plaint du PGA Tour qui lui aurait réservé un […]

liv golf andalucia Sergio Garcia, Photo Angel Martinez/Getty Images
LIV Golf

Des points mondiaux sur le LIV ? Les discussions reprennent

Les patrons du LIV Golf et les responsables du classement mondial (OWGR) ont repris contact. Des pourparlers qui pourraient aboutir à terme à l’attribution de […]

Solheim Cup 2026

Paula Creamer nommée vice-capitaine de Solheim Cup

Après Kristy McPherson, c’est au tour de Paula Creamer d’être nommée vice-capitaine de l’équipe américaine de Solheim Cup qui remettra en jeu en septembre 2026 […]

DP World Tour

Un vice-capitaine américain de Ryder Cup au British Masters en août prochain

Neuf fois victorieux sur le PGA Tour, lauréat de la FedEx Cup 2012, Brandt Snedeker, vice-capitaine de l’équipe américaine de Ryder Cup en septembre à […]

USGA

Malgré Lydia Ko sur son sac, Danielle Kang échoue dans sa quête de disputer l’U.S. Women’s Open

Danielle Kang, vainqueur du KPMG PGA Women’s Championship 2017 et désormais 389e joueuse mondiale, n’est pas parvenue à se qualifier ce lundi 28 avril pour […]

LPGA

Mao Saigo a bien cru se noyer en fêtant sa victoire au Chevron Championship

Comme le veut la tradition, la joueuse qui remporte le Chevron Championship doit se jeter tout habillée dans une pièce d’eau, une coutume née à […]

Joaquin Niemann Photo by Octavio Passos/Getty Images
Majeur

Joaquin Niemann assuré de disputer l’U.S. Open à Oakmont

Victorieux ce dimanche 27 avril du LIV Golf Mexico, son troisième succès cette saison sur le circuit dissident, Joaquin Niemann valide en même temps sa […]

OWGR

Classement mondial : Tiger Woods touche le fond !

Blessé au tendon d’Achille quelques semaines avant le 89e Masters d’Augusta remporté par Rory McIlroy, Tiger Woods n’en finit plus de dégringoler au classement mondial. […]

Ryder Cup 2025

European Ranking : Rasmus Højgaard récupère sa 3e place devant Justin Rose

Battu d’un coup seulement en compagnie de son frère Nicolai par la paire Novak-Griffin au Zurich Classic, Rasmus Højgaard (photo) avance néanmoins au classement du […]

Emma Broze a terminé 25è sur l'Epson tour en Californie
Epson Tour

IOA Championship : Emma Broze devance Agathe Laisné, l’Américaine Briana Chacon titrée pour la deuxième fois

Déjà meilleure française à l’issue des deux premiers tours de l’IOA Championship à Beaumont (Californie), Emma Broze (photo) a signé une troisième carte sous le […]

Troisième titre de la saison pour Joaquin Niemann au Mexique.
LIV Golf

LIV Golf Mexico : Joaquin Niemann résiste à Lucas Herbert et signe son troisième succès de la saison

Le Chilien Joaquin Niemann a remporté ce dimanche son troisième titre de la saison sur le LIV Golf. Il a résisté au retour de l’Australien […]

Legends Tour

Costa Navarino accueille à nouveau les légendes du golf en juin

Le Costa Navarino recevra les membres du Legends Tour du 12 au 14 juin dans un cadre exceptionnel. Plusieurs grands noms du golf seront de […]

Tournois pros

Victor Perez et Antoine Rozner au Texas, les Françaises du LPGA dans l’Utah… Tout le programme de la semaine

La saison du PGA Tour se poursuit cette semaine au Texas avec deux Tricolores. Le LPGA Tour découvre un nouveau tournoi dans l’Utah. Nous aurons […]

Katelyn Mulcahy / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Chevron Championship

Mao Saigo : « Depuis que je suis toute petite, je rêve de gagner un tournoi Majeur »

Mao Saigo a fait preuve d’un grand sang-froid et d’une grande précision lors du Chevron Championship 2025, remportant avec brio son premier titre sur le […]

Zurich Classic, Tour 4

Novak et Griffin ouvrent leur palmarès sur le PGA Tour, McIlroy et Lowry cèdent leur titre

Tenants du titre à la Nouvelle-Orléans, les favoris du Zurich Classic Rory McIlroy et Shane Lowry sont partis de trop loin dans le dernier tour […]

Photo by Katelyn Mulcahy / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Dotation

Combien chaque joueuse a-t-elle gagné au Chevron Championship 2025 ?

Le Chevron Championship, premier Majeur de la saison LPGA, a distribué ce dimanche 8 millions de dollars. Mao Saigo, victorieuse après un play-off intense, a […]