
Confiant dans ses chances de succéder à Seve Ballesteros, Jon Rahm est revenu sur son amour pour les links et l’importance unique que revêt The Open pour lui.
Porté par ses succès sur les parcours britanniques, Jon Rahm affiche à Portrush sérénité et ambition. Vainqueur du Masters et de l’U.S. Open, l’Espagnol ne cache pas que le British Open occupe une place à part dans son cœur : « Pour moi, The Open Championship est l’épreuve la plus prestigieuse que l’on puisse gagner au golf. À mes yeux, la Claret Jug est le trophée le plus spécial à mes yeux. »
Sa passion pour les links remonte à l’enfance et il se remémore ses premiers pas sur ces parcours si particuliers, à Royal Cinque Ports avec son père à l’âge de 14 ans. « J’ai adoré, se souvient-il. Cette première expérience fut très amusante. »
This is what The Open means. pic.twitter.com/XhLvCAXSNQ
— The Open (@TheOpen) July 15, 2025
Étrangement, je me sens toujours proche de mon meilleur niveau.
Jon Rahm a souvent brillé sur ces terrains exigeants, s’imposant notamment à Lahinch et tout près, à Portstewart. « L’Irlande et l’Irlande du Nord m’ont beaucoup apporté tout au long de ma carrière. J’y ai vécu de très bons moments. »
Malgré une préparation contrastée par rapport à celle des joueurs qui ont disputé le Scottish Open, le Basque se sent prêt : « Nous avons eu pas mal de vent, et c’est toujours une bonne semaine pour se préparer. L’autre chose, c’est que Valderrama est un défi. Sur chaque coup, il y a très peu de marge d’erreur donc cela vous prépare mentalement pour le challenge qu’un majeur peut représenter, a-t-il ajouté. Étrangement, je me sens toujours proche de mon meilleur niveau. J’ai toujours confiance d’en être proche. »
Seve est le seul qui était capable de jouer à la Seve.
Jon Rahm a bien entendu été interrogé sur la raison pour laquelle aucun Espagnol n’a remporté l’Open britannique depuis Severiano Ballesteros, en 1988, et sur l’éventualité qu’il joue « à la Seve » pour lui succéder. « Je ne pense pas que quiconque puisse jouer à la Seve, Seve est le seul qui était capable de jouer à la Seve, a-t-il répondu respectueusement. J’ai eu la chance de grandir avec un jeu complet de clubs au lieu d’un fer 3. Il a donc appris à jouer d’une manière très différente. Mais si cela garantissait de gagner The Open, je le ferais. »
Inspiré par ses racines et l’histoire du golf, il veut écrire son propre chapitre sur les links britanniques.
Photo : Charlie Crowhurst/R&A/R&A via Getty Images