Touché au dos, Romain Langasque a abandonné après seulement 8 trous à l’Open britannique.
De notre envoyé spécial à Troon, G.B.
C’est un coup dur pour le 85e mondial, qui sortait d’un superbe podium au Scottish Open et abordait cet Open britannique en confiance. Après seulement quelques trous, il a dû se résoudre à abandonner à Troon ce jeudi matin.
Sometimes you just know it ain’t your week. pic.twitter.com/7oFMOmnD0k
— Fore Play (@ForePlayPod) July 18, 2024
Dans le mauvais temps, Romain Langasque était pourtant plutôt bien parti (dans le par après trois trous), mais il a trébuché sur le par 5 du 4 avec un coup délicat frappé du rough qui n’a pas décollé et a fini dans un pot bunker.
C’est en s’extirpant de ce bunker qu’il s’est fait mal dans le bas du dos. Quelques trous plus tard, après des bogeys aux trous 4, 5 et 7, il a serré la main de ses deux partenaires du jour et a abandonné « The Open ».
Je pense que c’est la fatigue, du stress et les conditions qui ont fait que c’est un muscle qui se tend dans mon dos. Cela me procure des spasmes…
Romain Langasque, au micro de Canal+
« C’est beaucoup de déception, avoue-t-il au micro de nos confrères de Canal+. A chaud comme à froid, c’est dur à prendre… C’est exactement la même blessure que j’ai eue en Chine (Ndlr, au début du mois de mai au Volvo China Open). Les origines, je ne les connais pas… Je pense que c’est la fatigue, du stress et les conditions qui ont fait que c’est un muscle qui se tend dans mon dos. Cela me procure des spasmes… J’ai senti déjà hier que ça tirait mais je suis allé au physio dans la soirée, on a travaillé dessus et ça allait (…) J’ai fait un bon début de partie mais dès le 4, j’ai senti que ça me lançait. Au 5, il y a eu beaucoup d’attente. Ensuite, ça n’a fait qu’empirer jusqu’au 8. »
« Malheureusement, c’est très dur d’abandonner dans un tournoi comme celui-ci, ajoute-t-il, très marqué, au bord des larmes. C’est la première fois en carrière que j’abandonne sur blessure. C’est encore plus dur à accepter ici mais bon, j’essaie de me répéter dans ma tête que c’est mieux que cela arrive aujourd’hui plutôt que dimanche dernier (au Scottish Open). Beaucoup de champions sont passés par là. Il faut juste prendre ça comme une alerte et mettre la main sur le pourquoi du comment pour la suite… Ce n’est pas une blessure grave mais je sais que lorsqu’elle est là, je ne peux pas faire avec… »
L’actuel 12e de la Race a désormais quatre semaines off devant lui. Avant de se remettre au travail pour les grands tournois de la rentrée prévus sur le DP World Tour.
©Stuart Franklin/Getty Images)