Prendre du plaisir sur un parcours de golf, ce n’est pas toujours simple, surtout si votre jeu vous déçoit. Il y a pourtant mille et une façons de profiter de ces quelques heures passés sur les fairways, même si vous enchaînez les double bogeys. On vous en propose cinq. Cinq façons de voir la vie en rose (et en vert)…
Riez de vos mauvais coups…
L’autodérision, voilà le secret ! Une socket, une gratte, un quick hook dans les bois ? Il y a plus grave dans la vie. Il vaut mieux en rire que d’en pleurer, surtout que parfois, si vous êtes honnête avec la situation, la situation est plutôt cocasse.
Regardez ici Mike Lorenzo-Vera qui, après un coup de départ en cloche, n’a pas franchi les fameuses boules rouges, a préféré en rire… On aime !
Imaginez que vous pourriez être au bureau…
Levez la tête. Regardez autour de vous. Vous êtes dans un endroit (a priori) magnifique, avec juste cette petite balle blanche qui ne répond pas à vos espoirs comme seule contrariété. Vous pourriez être en pleine réunion de crise ou même scotchez devant votre canapé à regarder les informations qui annoncent tant de mauvaises nouvelles.
Vous êtes au golf. C’est une journée de loisir, de plaisir. Peu importe le score, profitez de ce beau moment, des lieux. Levez la tête. Que la nature est belle…
Imaginez que vous putter pour gagner le Masters…
Sur un green, à 3 mètres du trou, il ne peut plus vous arriver beaucoup de malheurs. Même si ce putt est pour sauver un triple bogey, imaginez tout autre chose pour donner du sel à votre partie difficile. Imaginez que vous êtes en play-off face à qui vous voulez (Tiger Woods au hasard) et que vous puttez pour gagner le Masters. Ça donne envie de le rentrer, de s’appliquer à lire la ligne, non ?
Se donner une perspective imaginaire mais réjouissante avant de frapper un coup peut faire du bien, beaucoup de bien. Et si vous manquez le putt, le play-off continue…
Tentez quelque chose de nouveau…
Départs avancés, formule de jeu en équipes, modification dans le swing , rendez vos derniers trous plus ludiques et expérimentaux. Si vous n’êtes pas en compétition mais que votre carte est depuis belle lurette à oublier, jouez par exemple les « finishing holes » des départs rouges ou proposez à vos partenaires un quatre balles ou un foursomes pour terminer la partie avec un petit enjeu et vous mettre dans la peau du duo McIlroy/Fitzpatrick juste pour rire…
Ou alors tentez d’imiter une caractéristique du swing d’un champion que vous aimez. Telle la pause en haut du backswing de Hideki Matsuyama ou la montée raccourcie de Jon Rahm.
On ne sait jamais, cela peut provoquer un déclic et faire disparaître vos grattes. Et si ça ne fonctionne pas, ce n’est pas grave, au moins vous aurez tenté quelque chose de nouveau ! Et vous vous serez peut-être un peu plus amusé.
Attendez le(s) bon(s) coup(s) jusqu’au bout…
Une partie de golf, c’est 18 trous, entre 80 et 100 coups frappés pour les amateurs… Ok, vous jouez mal aujourd’hui, mais au moment de faire le bilan, sur cette petite centaine de coups frappés dans la journée, il y en a bien un qui va vous satisfaire. Un seul et la journée sera finalement réussie. Appréciez-le comme si c’était le plus important de tous.
Vous ne rentrez pas un putt ? Imaginez qu’il va tomber au 18. Vous ne touchez pas un fairway ? Ce sera (peut-être) pour le dernier. Un dernier conseil : quand vous irez vous coucher après cette journée au swing difficile, retenez seulement le ou les bon(s) coup(s). Même s’il faut seulement repenser à un petit putt de 2 mètres en descente rentré pour sauver un bogey. On vous promet, votre sommeil en sera apaisé et votre envie de retourner jouer décuplée.
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