Le professeur Adnan Qureshi, neurologue à l’Université du Missouri, a suivi, pendant 10 ans, 5 900 personnes dont l’âge moyen était de 72 ans. Parmi eux 384 golfeurs, hommes et femmes.
Ses conclusions sont simples : « Notre étude est la première de cette importance dans l’évaluation du bienfait du golf auprès des personnes seniors. Elle s’inscrit principalement dans l’appréciation des risques de maladies cardiaques au-dessus de 65 ans. Les golfeurs que nous avons suivis jouaient au moins une fois par mois. Il en ressort que l’exercice brule des calories et permet de conserver un poids correct. Et d’éviter des problèmes d’obésité qui sont une des causes principales d’accidents cardiaques. Le sang ne peut plus circuler normalement et l’ oxygène n’arrive plus jusqu’aux tissus : on parle d’ischémie. La pratique du golf évite généralement ce type de problème….
Dans le groupe que nous avons suivi pendant 10 ans, les taux de mortalité ont été très différents selon les personnes : un pour 7 chez les golfeurs, un pour 4 chez les non-golfeurs… Les bienfaits proviennent de la nature sociale du golf, du rythme contrôlé et de l’environnement moins pollué. Et de la motivation liée à la possibilité de jouer à un âge avancé et de façon décontractée».
L’université de Édimbourg et celle de Göteborg en Suède avaient publié il y a quelques années une étude dont les conclusions allaient dans le même sens.