Après 9 ans à la tête du Royal and Ancient, Martin Slumbers va passer la main à la fin de l’année mais il a profité de sa dernière conférence de presse en amont de The Open pour confirmer que les instances étudiaient un “retour en arrière” concernant le driver.
L’ancien directeur général du rugby, Mark Darbon, qui succédera cet automne à Martin Slumbers, sait ce qui l’attend.
Après les balles dont le fameux “roll back” (retour en arrière) est prévu pour 2028, ce sont les drivers qui vont bientôt se retrouver dans le collimateur des instances dirigeantes.
Derrière la décision de réduire la distance que parcourt la balle, la volonté du R&A et l’USGA de vouloir protéger les parcours qui ne sont pas assez longs pour faire face aux joueurs qui frappent des drives de plus de 350 mètres.
Outre quelques joueurs comme Rory McIlroy et Tiger Woods qui soutiennent ces orientations, il va sans dire que cela n’a pas fait plaisir à tout le monde. Notamment du côté des équipementiers.
Nul doute que les déclarations de Slumbers, qui estime qu’il va ensuite falloir réguler les avancées technologiques concernant les drivers, ont été accueillies fraîchement par les grandes marques.
« Au départ on nous a dit : “ Une seule chose à la fois. ” Nous avons donc décidé que freiner la balle était le moyen le plus efficace pour commencer à travailler », a expliqué Slumbers avant d’expliquer que ni l’USGA ni le R&A n’avaient perdu de vue qu’il fallait aussi rendre les drivers moins tolérants.
« Nous ne savons tout simplement pas encore comment procéder. Nous allons donc travailler avec les fabricants pour collaborer avec des personnes brillantes et réfléchir à la meilleur manière d’y parvenir. »
Photo © Richard Heathcote/R&A/R&A via Getty Images