Les joueurs du matin dans ce premier tour ont souffert sur le parcours. Voici ce qu’il faut retenir de cette première demi-journée du Masters 2021.
Mastuyama et Harman en tête au club-house
Comme prévu, les conditions de jeu pour ce premier tour se sont avérées radicalement différentes de celles du Masters 2020 en novembre. Parcours sec, vent assez violent, emplacements de drapeaux délicats ont rendu le « scoring » très difficile ce jeudi matin en Géorgie.
Le Japonais Hideki Matsuyama a pris les commandes du tournoi en martyrisant les par 5 (birdie au n°2, eagle au n°8, birdie au n°13). Avec parfois un soupçon de réussite et surtout un putting acéré, le Nippon a rendu la meilleure carte de cette demi-journée avec un score de 69 (-3).
Hideki Matsuyama takes the early lead with an eagle at No. 8. #themasters pic.twitter.com/WLdPc1qnq0
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Matsuyama est en tête au club-house aux côtés du petit gaucher américain Brian Harman.
Le coup du jour pour DJ
Le tenant du titre Dustin Johnson a souffert comme tout le monde, mais il a réussi le coup du jour (ou de la demi-journée) en rentrant un chip de folie au trou n°11. Le n°1 mondial était à -1 après 14 trous au moment d’écrire ces lignes. Dans le coup donc…
Defending champion Dustin Johnson pitches in for birdie at the difficult No. 11. #themasters pic.twitter.com/C777X8FKhp
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Hovland, roi du rebond
S’il fallait une preuve que le jeune champion norvégien a du caractère, ce serait ce premier tour du Masters. Après un premier trou catastrophe (triple bogey), Viktor Hovland a trouvé les ressources pour revenir dans le par dès le trou n°6. Il a ensuite commis trois autres bogeys du 9 au 12 avant d’aligner deux birdies en trois trous et de sauver le par au 17 en rentrant un chip.
Sa carte de +1 est un petit exploit compte tenu des conditions très difficiles et de ses aventures aux quatre coins du parcours…
Victor Hovland a débuté son #theMasters par un triple bogey mais le voilà revenu dans le par après 6 trous ! 🇳🇴 💪 https://t.co/LFwyxw87E3
— Golf Planète (@GolfPlanete) April 8, 2021
Des ténors européens en souffrance
A l’exception de Paul Casey (-1 provisoire) et Jon Rahm (par), les chefs de file du golf européen on entamé ce Masters du mauvais pied. La ligne du cut sera d’ores et déjà très compliquée pour le vainqueur 2017 Sergio Garcia en grosse souffrance au driving (+3), pour les Anglais Lee Westwood (+5), Danny Willett (+4), Ian Poulter (+2) et surtout pour le Nord-Irlandais Rory McIlroy (+4), qui n’a d’évidence pas encore réglé ses problèmes de swing malgré sa récente association avec Pete Cowen.
Côté américain, Brooks Koepka a fait ce qu’il a pu avec un genou récemment opéré (+3).
Perez va devoir s’accrocher
L’unique Français en lice a connu un aller difficile (+4) sans birdie, avec des accrocs aux trous n°1, n°2, n°6 et n°9. Rien de rédhibitoire pour Victor Perez. Tout le monde souffre surtout sur les 9 premiers…
Pour voir Perez et les autres utilisez MyGroup sur le site officiel du Masters !
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Une ambiance retrouvée
La présence du public, même en petit nombre, est déjà une très bonne nouvelle comparée à l’édition 2020 jouée à huis clos. Les quelques spectateurs (l’organisation du tournoi reste discrète sur le nombre précis) ont eu assez peu l’occasion de s’enflammer vu les scores, mais le Masters ne fait que commencer !
© Mike Ehrmann / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
