
Réélu le 5 décembre 2024 pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de la Fédération française de golf, Pascal Grizot vient d’être élu vice-président du Conseil d’administration du Comité national olympique et du sport français (CNOSF) après avoir été nommé il y a trois mois au Conseil d’administration du Paris FC, promu en Ligue 1 et dont le nouvel actionnaire majoritaire n’est autre qu’Antoine Arnault, le fils de Bernard Arnault, le patron de LVMH.
L.V.
Pascal Grizot, 62 ans, s’offre deux nouvelles cordes à son arc. Le président de la Fédération française de golf, réélu au début du mois de décembre dernier pour un second mandat de quatre ans, a été élu il y a quinze jours à l’issue d’un vote au Comité national olympique et du sport français (CNOSF) en tant que vice-président du Conseil d’administration.
« Cela a été très bien accueilli par la Fédération française de golf parce qu’aujourd’hui, quand je prends la défense du golf, je le prends en tant que président de la FFG mais aussi désormais en tant que vice-président du CNOSF et du mouvement olympique français, souligne Pascal Grizot. Ce qui donne plus de poids aux différents sujets que je peux défendre pour le golf. »
C’est à la demande de mon ami, Antoine Arnault, et de sa famille de m’avoir au sein du Conseil d’administration du Paris FC
Pascal Grizot
Une arrivée qui fait suite à celle déjà effective depuis trois mois maintenant au sein du Conseil d’administration du Paris Football Club, promu en Ligue 1 de football pour la saison 2025-26.
« C’est une fonction supplémentaire mais c’est totalement bénévole, comme c’est le cas aussi à la Fédération française de golf, rappelle l’homme d’affaires. Et c’est à la demande de mon ami, Antoine Arnault, et de sa famille de m’avoir au sein du Conseil d’administration. Ce n’est évidemment pas pour mes compétences en football car je n’y connais pas grand-chose mais plutôt sur le modèle économique. »
Une pelouse hybride au stade Jean-Bouin
A ce titre, Pascal Grizot suit de très près la transformation de la pelouse du stade Jean-Bouin, hôte du Paris FC mais également du club de rugby de Top 14 du Stade Français.
« C’est un domaine que je maitrise plutôt bien, confirme-t-il. C’est une chose que j’ai faite déjà au Golf National avec les travaux pour la Ryder Cup 2018 ou pour la création du Centre de Performance. On a ici un enjeu très important qui est la transformation du terrain qui est aujourd’hui en synthétique. Pour le football, on ne peut pas jouer en synthétique donc on transforme la pelouse en pelouse hybride. »
« Que cela soit bien clair, ajoute Pascal Grizot en guise de conclusion. Je n’ai pas mon mot à dire sur les transferts par exemple. Je serai évidemment au courant mais ce n’est pas ma valeur ajoutée. Je ne suis pas nommé au Conseil d’administration du PFC en tant que président de la FFG. Je suis nommé au PFC en tant que Pascal Grizot, chef d’entreprise. »