Une chronique de Philippe Palli

La saga Vagliano (2 / 3 ) : Barbara Allen Vagliano 1897-1950

17 octobre 2021
Barbara Vagliano et Simone Lacoste

Une chronique Histoire du Golf par Philippe Palli       (contact : ph.palli@orange.fr)

 

Barbara Frances Allen épouse Vagliano est née en France à Pau, le 16 février 1897 de parents américains, Frederick Hobbes Allen (1858-1937) et Adele Livinsgton  » Daisy » Stevens (1864-1939).

Son père est avocat. Sa spécialité : conseiller en droit international auprès des banques américaines et étrangères. Durant plusieurs années, la famille Allen n’a cessé de faire des allers et retours entre les États-Unis et l’Europe, et plus précisément entre Pelham Manor, proche de New-York, et Paris où les Allen séjournent. Durant cette période, les enfants y sont scolarisés. Ce n’est pas seulement le travail qui les amène en Europe. La sœur et la mère de son épouse vivent en France.

Frances Gallatin Stevens (1868-1956), la tante de Barbara, est l’épouse du comte Charles de Galliffet (1860-1905) dont le frère Marius, a été membre du comité du Pau-Golf-Club. Veuve en 1905, Frances Stevens se remarie en 1914 avec le comte Maurice des Monstiers de Mérinville

Quant à la grand-mère de Barbara, Adèle Sampson (1841-1912), riche héritière et divorcée de Frederick William Stevens, elle avait épousé en secondes noces, Maurice de Talleyrand-Périgord, duc de Dino (1843-1917). Leur mariage en janvier 1887 avait choqué la bonne société parisienne de l’époque.

 


Chez les Allen, droit et politique sont les voies prédestinées des hommes de la famille


Maire de Pelham Manor (New-York) de 1904 à 1906, Fredérick Allen, le père de Barbara, est un démocrate. Il a été président du comité du comté démocrate pour le comté de Westchester (New-York) et membre du Comité des Finances National Démocratique.

Elisha Allen, le grand-père, a été consul des États-Unis à Honolulu et ministre plénipotentiaire du Royaume d’Hawaï de 1856 à son décès en 1883. Quant à l’arrière-grand-père, Samuel Clesson Allen, avocat, il avait commencé une carrière politique en 1806. Il a été membre de la Chambre des représentants des États-Unis du Massachusetts de 1817 à 1829.

La famille Allen durant la 1ère guerre mondiale

Le 6 avril 1917, les États-Unis entre en guerre. Lt-Commander de la Naval Reserve Flying Corps, Frederick Allen intègre les services du Général Pershing dès le mois d’août.  

Julian, le jeune frère de Barbara, n’a pas attendu 1917 pour s’engager. Parfaitement bilingues, tous les enfants Allen parlent français comme des Français ; Julian, né le 8 avril 1900, n’avait que 15 ans lorsqu’il rejoint l’American Field Service (AFS), organisme humanitaire, qui a été créé dès 1914 par de jeunes étudiants américains qui s’étaient portés volontaires pour secourir les blessés sur les champs de bataille. Ils officiaient au côté de l’armée française jusqu’à l’entrée en guerre de leur pays en 1917.

Pour intégrer l’AFS comme bénévole, il fallait être âgé de 17 ans minimum. Bâti comme un roc, Julian n’a hésité à mentir sur son âge. En novembre, il quitte Paris avec l’unité AFS SSU 4 pour la Lorraine et un an plus tard, en novembre 1916, Julian est blessé près de Verdun. Hospitalisé, son âge réel est découvert et il est contraint de retourner aux États-Unis.

Le 26 mai 1917, ayant cette fois-ci l’âge requis, « The Kid Chauffeur » tel est son surnom, reprend du service en tant que chef de section de la SSU 29 qui vient d’être créée. Début août, un éclat d’obus le blesse au genou. Après cette blessure, Julian n’est pas retourné à l’AFS.

Il a été décoré à 2 reprises de la Croix de Guerre, pour héroïsme en 1916 et bravoure en 1917.

 

Barbara, décorée Croix de Guerre

En 1918, c’est au tour de Barbara d’être engagée volontaire. Elle rejoint le CARD, Comité Américain pour les Régions Dévastées créé par Anne Morgan (1873 -1952).

Chef du département automobile du Comité, Barbara et autres engagées conduisent des véhicules de cantine, des ambulances et à l’occasion des véhicules pour évacuer les troupes.

Durant l’été 1918, l’ambulance de Barbara nommée The Jack Rabbit est endommagée par des attaques d’artillerie. Plus de peur que de mal, personne à bord n’est touché.

Pour services effectués auprès des troupes entre juin et juillet à Château Thierry et lors de la bataille du bois Belleau « Belleau Wood « , pour les Américains, Barbara Allen a été décorée personnellement de la  Croix de Guerre le 25 mars 1919 par le Maréchal Pétain. C’est une des toutes premières Américaines à recevoir cette distinction. En 1940, elle choisira le général de Gaulle.

Pour plus d’information sur le CARD et Anne Morgan, il convient de se rendre au musée franco-américain de Blérancourt, à 15 km de Noyon.

Barbara et André Marino, le coup de foudre

Fiancée à Francis Inman Amory Jr de Boston, Barbara rompt les fiançailles et épouse neuf mois plus tard André Marino Vagliano.

Le mariage est célébré dans l’intimité en l’église de Pelham Manor, en raison du décès récent de sa sœur, Mary Dorothy Adele Allen.

Après avoir passé l’été à Newport, le jeune couple est retourné à Paris en début d’automne. En avril de l’année suivante, naissait Dorothée, Dottie pour la famille. En 1922, Sonia le second enfant du couple, voit le jour. Par elle, va naître le surnom de sa sœur aînée, Lally.

Un troisième enfant, Alexandre Andréas, rejoint la jeune famille Vagliano en 1927.

 


Barbara Vagliano, la golfeuse


 

Dans un article consacré à l’International de France Dames 1925, le quotidien Excelsior indique que la franco-américaine était déjà une bonne joueuse aux USA sous le nom de Barbara Allen. Cette année-là, à Chantilly, Bee s’était inclinée en demi-finale face à la star américaine Glenna Collett qui remportera également le championnat français.

Après la naissance de ses enfants, Bee s’était remise plus sérieusement au golf.

Française par son mariage, Barbara fait partie des meilleures joueuses nationales.
Elle remporte la coupe Gaveau en 1931 et 1937. Vainqueur de la Coupe Vilmorin en 1932 et 1935, elle a été finaliste de l’International de France Dames et du National Dames en 1931.

Elle a remporté à trois reprises l’International de France Doubles Dames : en 1931 associée à Janine Gaveau-Munier, en 1934 avec Aline de Gunzburg et en 1936 avec Mme J. Florand.

À Deauville, associé à Georges Huet, le duo atteint la finale de la Thion de la Chaume 1932 : ils sont battus 7 et 6 par Simone Lacoste et André Marino Vagliano.

Entre 1930 et 1950, Barbara Vagliano va aussi s’investir avec enthousiasme dans le rôle de capitaine de l’équipe de France Dames tout comme Simone Lacoste qui la seconde ou la remplace dans ce rôle si nécessaire.

Les premières grandes rencontres par équipes Dames

D’après le magazine Golf Illustrated d’avril 1928, l’idée de créer une rencontre internationale de golf par équipes Dames remonte à 1924 avec l’Écossaise Dorothy Campbell Hurd. Première star du golf féminin international « vainqueur du British, de l’US et du Canadian Ladies Championship », elle en avait été l’ambassadrice.

En juillet 1927, l’Américaine Fanny C. Osgood relance l’idée. La Présidente du Women Eastern Golf Association arrive auprès des représentantes européennes avec une coupe au nom de Curtis. Offerte par les championnes américaines Harriot et Margaret Curtis, la coupe gravée de l’inscription suivante,  » To stimulate friendly rivalry among the women golfers of many lands » doterait dès 1928, le 1er grand match international féminin par équipes.
Celui-ci  se jouerait entre 4 pays, les États-Unis, le Canada, la Grande Bretagne et la France. Les prémices d’un championnat du Monde !

Après avoir vu Miss Macfarlane, secrétaire du Ladies Golf Union, Fanny C. Osgood a eu un rendez-vous avec la seule interlocutrice du golf féminin en France, Pauline de Vilmorin. Le projet est reçu avec enthousiasme mais, côté français il est jugé un peu compliqué et couteux.

1927, c’est la 1ère traversée de l’Atlantique par Charles Lindbergh à bord de son Spirit St Louis : donc, pour participer à un championnat outre-Atlantique, c’est voyage en bateau obligatoire. La durée totale voyage + séjour pour 1 seul tournoi représente une absence d’un mois. Pour les Françaises, qui dépendent du bon vouloir de leur mari, de leurs parents ou de l’Union des Golfs de France, ce n’est ni évident ni donné !

En 1930, la star américaine Glenna Collett, se charge de relancer le projet Curtis Cup auprès des françaises et des britanniques. La rencontre France-USA à Saint Germain en est la raison. Malheureusement, la France ne peut toujours pas se joindre au projet. La Curtis Cup va finalement doter, et dote toujours depuis 1932, la rencontre États-Unis / Grande Bretagne.

En attendant un jour futur, les premières rencontres par équipes entre Pays d’Europe vont se mettre en place dont le France – Angleterre, doté dès 1931 de la coupe Vagliano.

Le Comité des Dames de la FFGolf

Le golf féminin français n’étant pas structuré comme il peut l’être outre-Manche ou outre-Atlantique, c’est bien dans le but de promouvoir et d’organiser l’avenir du golf féminin français que Barbara Vagliano et Pauline de Vilmorin ont mis en place au sein de l’Union des Golfs de France, le Comité des Dames qu’elles vont présider ensemble.

Le comité s’occupant, entre autres, de la gestion du handicap des joueuses de 1ère série, il est aussi à l’origine de quelques épreuves nationales et internationales, telles que la Golfer’s et la Vilmorin en 1929, la Gaveau, la Saint Germain, la Vagliano etc… Dans les années futures, ce comité deviendra la commission féminine. Depuis 1983, un trophée porte son nom et dote une épreuve par équipes.

1931, La 1ère Coupe Vagliano

Doté d’un trophée offert par Mr et Mme André Vagliano, la première Vagliano se joue près de Londres à Oxhey en 1931.

Absentes pour maternité et future maternité, Pauline de Vilmorin et Manette Le Blan devenue Mme Robert Thion de la Chaume, ne peuvent pas prendre part à cette grande première.

L’équipe de France Dames est représentée par : Barbara Vagliano en tant que capitaine et joueuse, Nicole Décugis, Simone Lacoste, Janine Gaveau-Munier, Monique Pétin, Mesdames Aublin, Monier et Waddel.

Sur 9 matches, composés de 3 foursomes et de 6 simples, l’équipe de France a, au mieux, égalisé un match. 

À son retour, dans la revue « Le Sport Universel Illustré » du 24 octobre 1931, Simone Lacoste confie : « Dès notre arrivée à Oxhey, notre confiance avait été ébranlée par l’impossibilité que nous éprouvions à atteindre en deux coups toute une série de greens qui n’étaient point hors de portée du second de la plupart de nos adversaires……Ce premier match international, s’il ne fut pas un succès sportif pour le golf français, préparera la voie, je l’espère, à des matches plus disputés ».

En 1934 à Chantilly, l’exploit aurait eu lieu pour l’équipe française si Diana Fishwick, la British Ladies Champion 1930, n’avait pas enfilé un très long putt au dernier trou pour permettre à l’Angleterre de décrocher un match nul entre les deux pays. 


Période 1939 – 1945 : De Gaulle et Buchenwald


En 1939, Barbara a sous son capitanat ses deux filles. Lally réalise à 18 ans, le doublé Coupe et Championnat de France. Quant à Sonia, la fille cadette, elle remporte la coupe Esmond et fait son entrée en équipe de France Dames.

En septembre 1939, la guerre éclate. L’activité golf s’arrête. En décembre, Lally épouse Jacques Rafelis de Saint Sauveur appelé sous les drapeaux.

En juin 1940, Sonia ne cache pas à ses parents qu’elle a du mal avec la couleur vert de gris. Paris est devenue une ville déserte où ne circulent que les véhicules de l’armée d’Hitler et où défilent ses unités au pas de l’oie. Dès que Sonia les aperçoit, elle enrage intérieurement.

En août 1940, Pauline de Vilmorin, première grande championne française et co-présidente du Comité des Dames, décède de la diphtérie dans le sud de la France.

Le 11 novembre, lors d’une manifestation d’étudiants qui insultaient l’occupant, Sonia est arrêtée, relâchée et fichée. Depuis la fin de l’été 1940, sa grand-mère Vagliano, la première golfeuse de la famille et qui vit dans la maison, disait tout haut que de Gaulle était l’espoir de la France. Sonia n’a plus qu’une envie, celle de rejoindre le général à Londres afin de participer à la lutte. En attendant, elle pointe toutes les semaines au commissariat du quartier ce qui inquiète ses parents. Sonia, quant à elle, trouve cette contrainte plutôt flatteuse.

André Marino craint aussi pour son épouse Barbara. Il est persuadé que l’Amérique entrera en guerre. Américaine, Barbara serait loin d’être à l’abri en restant en France. Fin janvier, Barbara et Sonia quittent la France par le dernier train de rapatriés de nationalité américaine. Destination Lisbonne où elles prennent un bateau pour New-York.

Barbara, engagée volontaire durant la première guerre, va encourager et aider Sonia dans son projet de rejoindre les Forces Françaises Libres. Fin 1942, la jeune femme signe son engagement mais celui-ci n’est pas transmis comme prévu. Au printemps 1943, Sonia entre comme secrétaire au bureau Forces Françaises Libres de la Cinquième Avenue. Début août, l’ordre arrive enfin et quinze jours après, elle quitte New-York pour Londres.

Dès son arrivée, elle s’inscrit à l’examen d’entrée à l’école d’officiers de liaison. Elle en sort sous-lieutenant. Affectée à la Mission militaire de liaison administrative, elle est envoyée pour s’occuper des camps de réfugiés dans le sillage des Alliés.

Au fur et à mesure de la libération de la France, Sonia et ses camarades établissent des postes de secours. Après le débarquement des Alliés, elle est envoyée en Normandie puis elle rejoint Paris où elle passe quelques heures avec son père et Lally avant de prendre la route le lendemain pour le nord de la France. Elle poursuit sa mission en Belgique puis en Allemagne à Weimar.

Elle y rencontre le colonel Lewis. Celui-ci, qu’elle savait antialcoolique de profession, lui propose en signe de bienvenue, du whisky, champagne, dry martini, vodka…Sonia est stupéfaite. Voilà 30 ans qu’il n’a pas bu une goutte d’alcool. Il boit son whisky, qu’il ne trouve pas bon mais il espère que cela fera du bien.

Sur un ton solennel, il annonce à Sonia :

– J’ai une affectation très pénible à vous proposer.

– Comment cela ? La guerre est presque finie pour nous ; à moins que vous ne m’envoyiez dans la zone russe ?

– Non. A Buchenwald.

– Buchenwald ? Mais c’est un camp de concentration !

-C’est juste. J’en reviens. C’est pour cela qu’il me fallait un whisky ; et cela autant pour m’en remettre que pour vous y envoyer……

– Colonel, puisque vous y êtes allé cet après-midi, racontez moi.

– Je ne peux pas, répond le colonel, c’est effroyable, pire que tout ce que l’on peut imaginer.

Le lendemain matin, Sonia est la première femme officier à pénétrer avec les libérateurs dans le camp de Buchenwald. Après une visite guidée par un ancien détenu, Sonia a mal partout. Comme si j’avais été rouée de coups, dit-elle. Le capitaine Bell qui l’accompagnait lui prend le bras et lui dit : « Le général Patton a eu un malaise ici, et ce n’est pas un mollasson. Alors ne craignez pas d’en faire autant ».

J’ai recueilli les infos de cette période dans le livre de mémoires écrit par Sonia Eloy-Vagliano (Prix Saint Simon 1982) : « Les demoiselles de Gaulle 1943-1945« ,  qui retrace les années durant lesquelles Sonia a servi la France comme engagée volontaire dans les Forces Françaises Libres.

Officier des FFL, Sonia a reçu la Croix de guerre, la Légion d’honneur à titre militaire et la Bronze Star Medal (US).

Ce livre, que je conseille, a été traduit en anglais sous le titre « Lieutenant Sonia Vagliano, A memoire of the World War II refugee crisis ».

Advertisement

Le golf féminin français d’après-guerre


Après la guerre, les compétitions reprennent progressivement. Parmi les meilleures joueuses, on trouve toujours Lally, mais aussi Yvonne le Quellec, Christiane Binoche, Cécile de Rothschild, Jacqueline Carpentier devenue Mme Sudreau, Monique Fay devenue Mme Paul, Sonia Vagliano devenue Mme Eloy et parmi les nouvelles venues en équipe de France, la provençale Mikou Caillol.

En 1949, Mikou et Sonia ont remporté la coupe St Germain, International de France doubles dames, en battant Lally et Jacqueline Alvarez.

1950, une année de joie et de peine

Parmi les joies, la magnifique victoire de Lally au British Ladies, après Simone Thion de la Chaume et Manette Le Blan.

Et parmi les peines, le décès de la championne nationale et internationale de France Janine Gaveau mais aussi, celui de Barbara Vagliano.

En compagnie de son mari et un de leur gendre, Barbara est victime le 30 décembre, d’un accident de voiture en Touraine. André Vagliano et son gendre s’en tirent avec quelques blessures alors que Barbara, grièvement blessée, décède le 31 décembre à la clinique Saint Grégoire de Saint Symphorien près de Tours.

Le 4 janvier 1951, Barbara Allen est enterrée au cimetière de Garches dans le caveau familial des Vagliano.    

Extrait de  » Les Demoiselles de Gaulle » par Sonia Vagliano : Ma mère est exceptionnelle. Elle comprend tout ; ma sœur, mon jeune frère et moi l’adorons. Souvent, elle semble avoir notre âge mais, en même temps, elle se montre très rigide sur les principes et plutôt sévère.

1951, Tennis & Golf, Simone Lacoste : « Avec la modestie et la douceur qui la caractérisaient, elle sut prendre une grande influence sur toutes les joueuses de l’équipe qu’elle aimait à appeler : ses filles.

Elle fit, avec Pauline de Vilmorin, du golf féminin français  un vrai sport ».

Philippe Palli

Troisième et dernière partie de La Saga Vagliano la semaine prochaine

smart

Mots-clés :
Saga Vagliano
Dans la même catégorie
pratiquants ©R&A
14 Juil. 2025 | Economie

En plein boom, le golf dépasse les 100 millions de pratiquants !

Selon un récent rapport publié par la R&A, l’organe du golf à l’échelle mondiale, le nombre de golfeurs a désormais dépassé les 100 millions, confirmant […]

14 Juil. 2025 | Chroniques

Lettre de Carnoustie à Jean Van de Velde

Voilà de nombreuses années que je voulais revenir à Carnoustie pour aller à la rencontre de Jean Van de Velde, mon voisin et ami landais, […]

UNE Paris Golf Show
17 Fév. 2025 | Le 17e Salon du Golf

Le Paris Golf Show renaît en 2025 pour la grande fête du golf en France

Après une année blanche en 2024, le Paris Golf Show va dérouler dans un mois son grand tapis rouge pour sa 17e édition, du samedi […]

10 Fév. 2025 | Environnement & alternatives

Synlawn, un gazon synthétique de qualité professionnelle comme solution alternative à l’herbe naturelle

Numéro un mondial du gazon synthétique pour les terrains de golf, l’Américain Synlawn arrive en France avec une nouvelle génération de produits de grande qualité, […]

GrassTonte Kevin C. Cox / Getty / AFP
23 Déc. 2024 | Environnement

Environnement (2/2) : les solutions proposées pour s’adapter à la loi Labbé

Suite et fin de notre dossier environnement / loi Labbé… Après avoir exposé la loi Labbé et les différentes raisons de son application partielle, nous […]

BallGrass Laurence Mouton / PhotoAlto / AFP
2 Déc. 2024 | Environnement

Environnement (1/2) : la question environnementale dans la pratique du golf, dans le contexte de la loi Labbé

La révolution promise par la loi Labbé au 1er janvier 2025 sur les parcours de golf attendra. Sans diminuer la portée de ce texte fondateur […]

UNEGrassBallFlag Christophe Lehenaff Photononstop AFP
25 Nov. 2024 | Environnement

Loi Labbé, une application en douceur du « zéro phyto » au 1er janvier 2025

Les gestionnaires de parcours de golfs hexagonaux peuvent être rassurés. La loi Labbé s’appliquera certes comme prévu au 1er janvier 2025 pour tous les terrains […]

LabbéSénat DANIEL PIERNurPhotoNurPhoto via AFP
25 Nov. 2024 | Zéro phytosanitaire

Joël Labbé : « Une loi qui est un premier pas en avant »

Sénateur écologiste du Morbihan à la retraite depuis 2023, le Breton Joël Labbé nous a accordé une interview pour tenter de comprendre les raisons de […]

26 Oct. 2024 | Equipements

A l’aube d’une nouvelle ère pour l’entretien des parcours, le leader mondial du gazon synthétique arrive en France

A quelques semaines de la mise en place le 1er janvier 2025 de la loi Labbé sur les restrictions d’utilisation de produits phytosanitaires sur les […]

20 Mai. 2024 | Futur du golf

Les instances à l’origine d’une initiative pour faire avancer la recherche dans le domaine des gazons de golf

La Fondation Scandinave pour la Recherche sur le Gazon et l’Environnement (STERF), le R&A et la United States Golf Association (USGA) ont lancé l’International Turfgrass […]

Amélie Oudéa-Castéra-pascal-grizot-©DR-GP
30 Jan. 2024 | Politique

Pascal Grizot et Christophe Muniesa parmi les signataires de la lettre de soutien à Amélie Oudéa-Castera

Cible de nombreuses critiques depuis sa nomination au Ministère de l’Education Nationale et la révélation par le journal Médiapart de plusieurs affaires la concernant, Amélie […]

18 Déc. 2023 | Congrès annuel

Congrès LeClub Golf à Biarritz : redonner du pouvoir d’achat aux golfs

LeClub Golf vient de tenir son congrès annuel fin novembre à Biarritz : il a réuni toutes les familles de la profession dont près d’une […]

16 Nov. 2023 | Catastrophe naturelle

Touchés mais pas coulés, les golfs du Pas-de-Calais se mobilisent pour affronter les inondations

Le Pas-de-Calais paye un lourd tribut aux inondations de cette fin d’automne 2023. Avec seulement deux tracés fermés au Golf du Touquet et au Golf […]

4 Sep. 2023 | L'avis d'une experte

Autisme et golf : des concordances étonnantes

Il y a trois ans,  Sandrine Vialle-Lenoël, psychanalyste et golfeuse passionnée, avait publié dans Golf Planète un formidable article consacré à Golf et Psychanalyse que […]

Exclusif 21 Août. 2023 | Laurent Boissonnas, Vincent Paris et Michel Niedbala

Pourquoi la France, 1ère destination touristique au monde, possède-t-elle si peu de resorts de golf ?

« Resort de golf » ? Pour les uns, c’est un mot presque vulgaire. Pour d’autres, ce serait la panacée. Enfin pour beaucoup, on ne […]

7 Août. 2023 | Rapport annuel R&A

34% de golfeurs de plus en 7 ans !

La semaine dernière, Golf Planète annonçait  une année record aux États-Unis pour l’économie du golf avec des signes encore plus favorables pour cette année en […]

17 Juil. 2023 | Exposition à Rouffignac (Dordogne)

Philippe Palli vous invite à découvrir « La grande Histoire du Golf Féminin Français de 1908 à 1988 »

En Dordogne où il s’est réfugié il y a quelques années après une carrière professionnelle marquée notamment par une victoire à l’Omnium de France et […]

10 Juil. 2023 | Quelques extraits

Beaucoup de réactions à notre article sur la disparition des départs femmes !

La semaine dernière, Golf Planète a publié un article sur la possible disparition prochaine des départs femmes, des départs (en) rouge… Cela nous a valu […]

2 Juil. 2023 | Tees genrés

Vers la fin des départs rouge Femmes ?

Golf Planète a publié, voici un mois, un article annonçant la fin possible des tees de départ selon les sexes en Grande-Bretagne. Les réactions nous […]

26 Juin. 2023 | Achat/Vente d’un golf

Comment évaluer le prix d’un golf ?

Dans le cadre de l’enquête de Golf Planète sur l’achat et la vente de golfs en France, nous avons rencontré François Gaudry, un expert de […]

France, Var, Saint Cyr sur Mer, Golf Fregate Photo by MOIRENC Camille / hemis.fr / hemis.fr / Hemis via AFP
24 Juin. 2023 | Sécheresse

Golf vandalisé : des soi-disant militants écologistes s’attaquent à un golf du Var

C’est en arrivant à l’aube samedi matin que la direction du golf situé à Saint-Cyr, dans le Var, a découvert les actes de vandalisme dont […]

19 Juin. 2023 | 96 structures, 100 000 golfeurs

Economie : le golf génère 1 620 emplois et 147 Millions de CA en Nouvelle-Aquitaine

La Ligue de golf Nouvelle-Aquitaine basée à Bordeaux vient de publier une étude économique intéressante destinée à mieux identifier la réalité de ce sport dans […]

8 Juin. 2023 | De New-York à Tokyo

Golfeuses de tous les pays, unissez-vous !

Un air de révolution internationale aux couleurs rouge et blanc ! Dans la paix, la joie et la bonne humeur ! La journée Women’s Golf […]

secheresse greens Photo by ARMIN WEIGEL / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
3 Avr. 2023 | Enquête Golf Planète (3e et dernière partie)

Arroser les golfs : énorme contraste selon les pays

Dans ce troisième volet qui clôture notre enquête,  force est de constater que si certaines expérimentations ont commencé en France il y a quelques années […]

26 Mar. 2023 | Chronique Ivan Morris

Cher Bubba, voici pourquoi il faut accepter de faire évoluer la balle de golf

Notre ami irlandais Ivan Morris, journaliste et écrivain de golf, un des meilleurs spécialistes au monde de notre sport préféré, consacre sa chronique de ce […]

12 Mar. 2023 | Comment pallier le manque d’eau qui s’annonce pour continuer d’arroser les golfs ?

Utilisation de l’eau : « La Fédération est au service des clubs pour trouver la solution »

Le deuxième volet de notre enquête sur le recyclage des eaux usées traitées pour l’irrigation des golfs donne la part belle aux institutions en contact […]

eaux usées, arrosage, Sprinklers, secheresse Harry How/Getty Images/AFP
27 Fév. 2023 | Recyclage des eaux usées traitées (REUSE)

Comment pallier le manque d’eau qui s’annonce pour continuer d’arroser les golfs ? (1ère partie)

D’une part, l’eau est de plus en plus rare et les nappes phréatiques se vident*. Et d’autre part, les anticyclones subtropicaux remontent au nord avec […]

13 Fév. 2023 | Débat parlementaire

Loi sur l’artificialisation des sols : menace ou opportunité pour le développement du golf en France ?

Voici une loi qui, bâtie sur les meilleures intentions du monde, pourrait avoir des effets négatifs dans plusieurs secteurs, dont le golf, dans les années […]