Cible de nombreuses critiques depuis sa nomination au Ministère de l’Education Nationale et la révélation par le journal Médiapart de plusieurs affaires la concernant, Amélie Oudéa-Castera a reçu le soutien d’une cinquantaine de dirigeants sportifs qui ont souhaité adresser un courrier pour louer les qualités de celle qui conserve son rôle à la tête du Ministère des Sports.
Dans une lettre ouverte publiée sur le site Latribune.fr, 50 dirigeants, dont 20 présidents de fédérations, souhaitent offrir un éclairage différent de la personnalité d’Amélie Oudéa-Castéra sous le feu des critiques depuis plusieurs jours. Dans la liste des signataires se trouvent les noms du président de la fédération française de Golf, Pascal Grizot et du DTN Christophe Muniesa.
« Nous, acteurs du sport français, souhaitons prendre la parole aujourd’hui pour exprimer notre respect et notre reconnaissance envers une ministre qui a su, depuis sa nomination, être à la hauteur de sa fonction, avec écoute, exigence et leadership. Lorsque que le Président de la République et la Première ministre ont nommé Amélie Oudéa- Castera en mai 2022, le monde du sport lui a accordé un accueil à la fois bienveillant et exigeant.» peut-on lire dans ce courrier qui évoque les missions délicates qui attendaient l’ex-joueuse de tennis à moins d’un an des Jeux Olympiques lorsqu’elle a été nommée.
Union sacrée à quelques mois des Jeux
Pour défendre l’ancienne directrice générale de la fédération française de tennis, les dirigeants de la ffgolf mais aussi les présidents des Fédérations françaises de handball Philippe Bana, de tennis Gilles Moretton, de basket Jean-Pierre Siutat, de rugby Florian Grill ou encore le manager de la haute performance au sein de l’Agence nationale du sport Claude Onesta soulignent plusieurs qualités dont elle a su faire preuve.
« Nous avons appris à travailler avec celle qui s’est révélée être une ministre efficace et une femme politique engagée, qui sait faire preuve d’empathie mais également de clairvoyance, plaçant toujours l’intérêt général au cœur de ses décisions.»
Certains comme Philippe Diallo, dont la ministre des sports, il y a à peine plus d’un an, s’était réjouie de la nomination à la tête de la très puissante FFF (Fédération Française de Foot) après la démission de Noël Le Graët, ont préféré s’abstenir.
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